Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
On a beau être de gauche, il devient désormais compliqué de croire que nous allons nous en débarrasser comme ça de l'autre boulet jupitérien. Il faut dire que les sondages s'en mêlent pour raboter un espoir déjà épais comme peau de chagrin. Au point qu'il faille se demander, s'il ne faut pas aller demander, la corde au coup et les clés du pouvoir à la main, de l'aide au camp d'en-face
Faut-il se faire vacciner ? Et à qui attribuer le privilège des premières piqûres. Le débat est usée jusqu'à la corde. Alors je me suis offert de légères digressions - le sens de la vie prolongée notamment ! - qui nous ramèneront tout de même à l'essentiel. Aux réalités d'un virus, aux vérités de son fonds de commerce.
En pleine tempête Navalny, au plus fort de la répression des opposants et manifestants, ne nous privons pas de la fine analyse de Gérard Depardieu. C'est énorme. Phénoménal. Comme le journal de Claire Chazal. D'ailleurs c'est elle qui nous l'a mis en colère, le Gaulois russolâtre...
Je me doutais que mon histoire de train qui ne montait plus dans l'Aubrac ne passerait pas inaperçue (merci pour vos messages) ! Et pas seulement parce que Zaza ne viendra pas ! Même si, à part de n'avoir point de coeur, on ne peut-être qu'affligé par une telle défection non consentie.
Retour donc sur l'histoire du train et son éventuelle Révolution
Le Macronisme c'est surtout, que dis-je c'est uniquement une incroyable capacité à s'adapter aux événements et conditions du terrain.
Je vois dans les mesures dont il a confié l'annonce au leader de son aile droite, un coup de barre à gauche considérable. De bonnes
raisons d'espérer et pour moi d'envisager une reconversion en Marche.
Ce soir j'attendais Zaza mais elle ne viendra pas. Les routes sont peu sûres cet hiver, mais la ligne de chemin de fer ne fonctionne plus que par alternance. Et il faut prévoir la journée pour faire 300 bornes. Ce sont les sévices publics infligés pour permettre au privé d'engranger et polluer.
Lorsque l'on évoque la COVID* avec la même légèreté que j'ai pu le faire hier au nom de l'humour auquel tout le monde n'est pas contraint d'adhérer mais auquel nous sommes en droit de prétendre, il faut néanmoins garder à l'esprit qu'il s'agit bien d'un drame, certes pour les familles qui perdent un être cher, mort du virus et de la vieillesse, mais essentiellement pour le personnel soignant.
Quelles que soient les mesures, massues ou mesurettes, annoncées demain ou plus tard, tous les couvre-feux, confinements, fermetures de librairies et des remonte-pentes confinent à l'absurdité. Les chiffres, plus que jamais têtus, démontrent que seuls les personnes très âgées qui ne fréquentent ni les boites de nuit, ni les librairies, ni les stations de ski sont touchées...
Macron s'est jeté sur son téléphone pour discuter le bout de gras avec Biden. Il dirige la France comme un enfant gâté jouerait dans la cour aux billes ou aux petites voitures : preum's ! Il a niqué tous les autres il est aux anges !
Dans son dernier ouvrage (Des âmes et des saisons -Odile Jacob-) Boris Cyrulnik défriche quelques pistes qui ne s'éloignent jamais de la ligne tracée de résilience. il invite à réfléchir à un dépassement des modes de vie auxquels nous sommes souvent inféodés, incapable de couper notre élan de compétition et de consommation. Si nous allions plus lentement. Ensemble...