Une lettre ouverte signée par 326 auteur.e.s a été envoyée au Président Ramaphosa, à la Ministre Nkosazana Dlamini-Zuma, et au South African National Coronavirus Command Council pour demander que la vente des livres soit autorisée avec l’allégement des mesures du confinement à partir du 1er mai.
La première réponse pour lutter contre l’expansion du Covid19 a été l’urgence sanitaire, la seconde mesure annoncée par le Président Ramaphosa est d’ordre social pour porter secours à ceux qui ont faim, la troisième mesure est d’ordre économique. Sauver des vies, atténuer les souffrances du moment et imaginer un après, un programme politique ambitieux.
Le gouvernement sud-africain vient d’annoncer la fin progressive du déconfinement à partir du 30 avril, mais par paliers et en multipliant les contrôles sanitaires. Les discours du Président Ramaphosa complétés par une communication claire du ministre de la santé ont évité la panique, sans toutefois empêcher la violence policière dans les quartiers pauvres qui ont faim.
Pour les plus démunis le confinement en Afrique du Sud est une épreuve de plus. Mark Heywood, militant infatigable pour les droits humains et rédacteur de Citizen Mawerick a écrit ce beau texte sobre et terriblement efficace. En voici la traduction.
Le Président Ramaphosa vient d’annoncer à ses concitoyens un confinement de 21 jours accompagnés de toute une série de mesures précises. La presse et l’ensemble de la classe politique approuvent le ton du discours : ferme, réaliste et plein d’empathie pour les plus vulnérables.
Après les premiers cas avérés de contamination par le Coronavirus, le Président Ramaphosa s’est adressé à ses compatriotes le 15 mars. Au 16 mars, l’Afrique du Sud comptabilise 62 cas de contamination et 1000 tests sont en attente de résultats selon le Ministre de la santé qui envisage des mesures plus drastiques en proposant une déclaration de l’état d’urgence.
En 1973, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait une résolution qualifiant la politique d’apartheid de l’Afrique du Sud de crime contre l’humanité. F.W de Klerk en déclarant le 14 février 2020 que l’apartheid, bien que regrettable, n’était pas un crime contre l’humanité, a provoqué l’indignation dans ce pays où les blessures du passé sont loin d’être cicatrisées.
Alors que le monde tremble à l’annonce du chiffre des nouvelles victimes du coronavirus, le pangolin, ce curieux mammifère au corps recouvert d’écailles qui se nourrit de fourmis, peut se réjouir. Espèce en danger, victime de braconnage, de nouvelles lois vont le protéger !
On ne parle pas souvent du Malawi, sauf pour dire que tout va mal dans ce petit pays pauvre. Cette fois, c’est une bonne nouvelle : la justice a annulé les élections de mai 2019 pour irrégularités. Pourtant un quarteron d’observateurs internationaux avait déclaré ces élections « bien organisées et transparentes ».
L'impasse semble totale pour les 600 migrants réfugiés dans l’église méthodiste du Cap,ou campant sur la place Greenmarket Square, le cœur historique de la ville. L’église construite en 1816 et le marché installé sur la place voisine sont des lieux touristiques appréciés. La ville ne veut plus voir ce campement dans ces lieux et les migrants demandent à quitter l’Afrique du Sud.