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Catherine Ribeiro était ma troisième voix, avec Brigitte Fontaine et Colette Magny. Sérieuse rockeuse en transe quand la fragile Brigitte et la solide Colette incarnaient le jazz, le free et un certain contempo qui ne trouverait jamais son nom. Ces trois prêtresses marchaient toutes sur la corde raide, vocale, politique, lyrique, révolutionnaire, parfois tombaient, se relevaient toujours.
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Nous admirons la nouvelle présentation du Musée de la Musique. Les instruments du monde sont cette fois intégrés à ceux de l'occident. La visite chronologique, de la fin du XVIe siècle à nos jours, offre un spectacle fabuleux qui tient à la fois de l'histoire des inventions, du savoir-faire des artisans et de la poésie des rêveurs...
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76 minutes d'un duo échevelé. Le percussionniste Edward Perraud et moi avions tant de choses à nous raconter ! Nous le fîmes donc en paroles pendant les pauses et en musique pour dix pièces portant chacune le titre d'une partie du corps, sujet convenu quelques minutes avant d'entamer notre marathon...
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Les musiciens tombaient déjà dans le panneau des plateformes comme Spotify qui ne connaissent que le format chanson au détriment de l'album concept, ne rétribuent pratiquement pas les artistes et sont de plus en plus inondés de morceaux bidons formatés à l'IA, les voilà qui se jettent sur les QR codes pour faire écouter leurs musiques !
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J'attendais d'avoir vu l'intégralité des films du coffret Edward Yang pour en parler, d'autant que l'édition Prestige de Yiyi, qui n'en fait pas partie mais qui est sortie en même temps, est déjà épuisée... Ainsi j'ai déserté un temps le cinéma de Yang pour revoir La leçon de piano (The Piano) de la Néo-zélandaise Jane Campion...
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Ce matin la lumière se prête à évoquer tout ce que j'aime. La mer, la musique, les livres, la nature, l'exotisme, la nourriture (les bambous, ça se mange aussi !), home sweet home, les ruines, le voyage, le ciel... Je n'ai peut-être pas tout vu à Hiroshima. Un reflet. En attendant nous sommes sur l'ancien territoire de chasse du peintre Jacques-Louis David. Les oiseaux...
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Fanny Lasfargues et Antonin-Tri Hoang [avaient déjà] une maturité musicale qui leur laisse choisir leur voie au milieu des infinies propositions que le métier pourrait leur suggérer. Animé est un recueil de compositions instantanées qu'il est coutume d'appeler improvisations. En écoute et téléchargement sur drame.org et Bandcamp...
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J'ai placé les miroirs à des endroits stratégiques pour renvoyer la lumière de l'extérieur. Il y en a déjà partout dans le jardin, parfois derrière les feuilles, lui donnant une impression de profondeur. J'ai commencé par en disposer un étroit entre les deux fenêtres du studio. Le jeu est de le rendre invisible pour n'en conserver que l'effet...
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Les films de S.S. Rajamouli sont absolument incroyables, fresques grandioses adaptant les grands mythes de l'Inde. La Légende de Baahubali épouse la fantasmagorie de la grande épopée hindoue du Mahabharata en un péplum époustouflant qui mêle les films de gladiateurs, du Seigneur des anneaux, les acrobaties du cinéma chinois, les chorégraphies à grand spectacle...
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Dans les pays baltes nous avons été séduits par cette boisson lactofermentée ancestrale, déjà populaire au Moyen Âge dans toute l'Europe. Elle me semble appartenir à la famille des boissons fermentées et pétillantes comme le komboucha ou le kéfir. Je pensais qu'on le préparait avec du pain de seigle, du miel et de l'eau, mais il en existe au blé, à l'orge ou à la betterave.