-
Très toxique est le dernier vinyle à paraître très prochainement sur le label GRRR, mais le premier chronologiquement pour Un Drame Musical Instantané, puisqu'il fut enregistré le 21 décembre 1976, soit trois semaines avant Trop d'adrénaline nuit. J'ai réalisé l'intégralité de la pochette à la main, en y collant 2 images réalisées en 1969, et j'ai écrit tous les textes au crayon gras blanc...
-
Qu'ils soient colorisés n'a pour une fois pas beaucoup d'importance. Ce n'est pas là le film qui s'expose, mais la musique et la danse. Or ce sont mes deux extraits cinématographiques de jazz préférés : Cab Calloway et les Nicholas Brothers dans Stormy Weather, Slim & Slam et les Lindy Hoppers dans Hellzapoppin...
-
Je ne sais plus quoi inventer. Épuisé par deux "grippes" consécutives, mon corps semble faire l'inventaire de tous les petits bobos qui ont jalonné ma vie. Les derniers en date, dermatologiques et vertébraux, ont disparu aussitôt pour laisser la place à des vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB). Étonnant !
-
Ma pâte à prout personnelle était officiellement entrée dans les collections du Musée des Arts Décoratifs et, par là même, dans les Collections Nationales. Le même jour, étaient reçus un lapin Nabaztag, donateurs Antoine Schmitt et moi-même, ainsi qu'un piano Michelsonne de Pascal Comelade, des boîtes à musique, Playmobil et Igracek...
-
C'est un bilan de santé. Pas forcément à lire. Mais je n'ai trouvé que cela pour sortir de ma léthargie. Impossible de lire, regarder un film, écouter de la musique, je suis épuisé. Je scrute le plafond, recroquevillé dans mon lit. Les yeux me brûlent. Je les ferme. 39°5 au réveil. Tout a commencé il y a six semaines. La très vilaine grippe s'était transformée en extinction de voix...
-
"Sombre magicien du cinéma électrique. Prestidigitateur de la télévision en couleur. Gérant de la discothèque mentale. (...) Méditation zen de l'agent de vente de l'érotique (...) Apprenti coloriste ayant dans l'idée que les ombres aussi ont bien des nuances." disait de lui Shūji Terayama !
-
Ses films, plus d'une cinquantaine, sont ceux d'un homme indépendant, un pied dans la cinéphilie, l'autre dans l'invention cinématographique. Ayant toujours rué dans les brancards de notre société hypocrite, Paul Vecchiali est mort à 92 ans, en homme libre.
-
C'était il y a 12 ans. Ma fille Elsa a depuis abandonné le trapèze et la contorsion pour se consacrer aux spectacles musicaux et au chant. Avec la vibraphoniste Linda Edsjö elles ont même récemment reçu le Grand Prix de l'Académie Charles Cros pour leur CD "Comme c'est étrange". Quant au festival Si la mer monte, mélange d'art et de science, il en sera à sa 15e édition !
-
J'ai été un peu maladroit. Un réalisateur, ami de longue date, [était] venu me proposer de composer la musique de son prochain film. Au lieu de le rassurer en frimant, je me suis ouvert à lui de mes incompétences et de mes doutes. Quel artiste n'en a pas ? C'est même là-dessus que nous édifions notre œuvre...
-
Suzanne me propose de me montrer la Petite Suisse avec son char. Certains disent que ce nom vient du paysage, d'autres parce que de nombreux Suisses ont acheté des entreprises dans cette région où semble régner la prospérité. Nous n'avons jamais vu de notre vie autant de voitures de sport décapotables...