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Sortir du régime communiste et du bloc soviétique, c’était rompre avec un système politique totalitaire en crise (on parlait de régimes post-totalitaires), et se dégager d’une économie administrée, corrompue, inégalitaire. L’économie de marché et le retour dans l’Europe s’imposaient alors comme une évidence. Pas le capitalisme néolibéral. Dernier volet de ma réflexion sur les sens de 1989.
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La révolution oui, mais pour quoi faire ? Si l’aspiration démocratique des sociétés était claire, les programmes des nouveaux dirigeants demeuraient très généraux. Choisis parmi les groupes d’opposants démocrates ou parfois, chez les « communistes réformateurs », ces équipes se trouvèrent face à des choix difficiles. Deuxième volet de ma réflexion sur les sens de 1989.
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1989 restera, qu’on le veuille ou non, une année de révolutions en Europe. Un « moment charnière » dit-on pudiquement aujourd’hui, un événement qui se réfère dans le temps court au verrouillage de l’ordre international symbolisé en 1945 par le traité de Yalta, et sur la longue durée aux révolutions de 1917, 1848 ou 1789. C’est un moment historique qu’il faut appréhender en tant que tel.
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Karol Modzelewski s’est éteint dimanche 28 avril à l’âge de 81 ans. Avec lui disparaît une grande conscience de la Pologne démocratique. Portrait posthume et souvenir d’une conversation avec un homme resté fidèle à ses convictions et respecté de tous.
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En Pologne, la tension monte. La réaction de la première ministre polonaise, Beata Szydlo, aux demandes de la Commission européenne est inhabituellement vitupérante. Est-ce un aveu de faiblesse ? Pas sûr. En attendant les prochains épisodes de cette démélée, voici le dernier volet de mon voyage en avril.
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En Pologne, un sondage récent suggère une fragilisation du PiS : 38% pour l’opposition rassemblée le 7 mai par le KOD, 34% pour le PiS. Mais dans les stades, on voit monter la haine au service du pouvoir : des banderoles appellent au lynchage ! Quant aux femmes, elles montrent une autre contestation en s'opposant à un projet de loi pro-life interdisant totalement l'avortement.
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En moins de six mois de gouvernement, les ministres du parti Droit et Juste (PiS) ont réussi un exploit. Ils ont mobilisé une grande partie de la société polonaise contre eux. Les mécontentements ont culminé, ce samedi 7 mai, dans une immense marche à travers Varsovie. Ce fut aussi l'occasion de reprendre mon voyage dans la Pologne sous Kaczynski, du côté de ceux qui disent non, et manifestent.
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En Pologne, la mobilisation ne faiblit pas, au contraire. Samedi dernier des dizaines de milliers de personnes défilaient sous les fenêtres du gouvernement et exigeaient l’application des décisions de la Cour constitutionnelle. Un élan démocratique secoue le pays. Nous avons consulté Karol Modzelewski, un des pères fondateurs des luttes démocratiques en Pologne.
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Ce samedi 27 février, la Pologne descend à nouveau dans la rue. Une grande marche nationale converge sur Varsovie, aux cris de "Nous, le peuple!". A l'appel du KOD, elle proteste contre les atteintes aux libertés démocratiques par les conservateurs du PiS. Dans le dernier épisode de son récit de voyage, Jean-Yves Potel nous fait découvrir les réflexions politiques qui animent ce mouvement.
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Deuxième épisode d'un voyage dans la Pologne secouée par la victoire des conservateurs de Droit et Justice (PiS). Après un retour à Gdansk, Jean-Yves Potel s'interroge sur le nouveau récit national, et le « nouveau système » que veulent édifier ces nouveaux maîtres.