C’est ce que nous enseigne La Fontaine, (pas moi, l’autre) dans sa célèbre fable Le Loup et l’agneau.
Dans cette courte histoire, le narrateur n’énonce pas une morale, mais fait plutôt le constat d’une réalité cruelle à portée universelle.
Ce samedi 17 juillet 2021, beaucoup de personnes en Martinique (plus de 1000), en Guadeloupe et en France sont descendues dans les rues pour manifester leur opposition à la politique liberticide anti COVID mise en œuvre par le Gouvernement Français et relayée par une majorité du personnel politique Martiniquais. En effet, les slogans tournaient pratiquement tous autour de la liberté.
Les débats sur les esclavages demandent parfois quelques clarifications. Cette contribution apporte des réponses à mes questionnement, je la partage avec vous avec l’autorisation de son auteur.
En Martinique, l'histoire de la colonisation demeure un sujet de tensions mémorielles, et la vérité historique s’écrit en dialogue avec la société, de manière ouverte et complexe, c'est un vrai champ de mines.Un débat complexe mais indispensable. La question coloniale appelle encore à la prudence et c’est peu dire que les historiens qui s’y risquent pèsent leurs mots.
La destruction inattendue des statuts de Victor Schoelcher nous montre que sous cette apparence apaisée des composantes de notre société martiniquaise, les cicatrices des blessures de l’histoire sont encore sensibles, et qu’il n’en faudra pas beaucoup pour les réveiller.
La réouverture des établissements scolaires est apparue comme un véritable challenge rassurant sur l’implication des acteurs de terrains (enseignants, chefs d’établissement, CPE, AED, agents volontaires etc..) et interpellant sur la capacité de nos dirigeants prendre des décisions pour protéger la population
La communication incessante du ministère de l'intérieur sur les dispositifs de sécurité autour du G7 qui aura lieu à Biarritz du 24 au 27 Août devient presque suspecte. On se croirait à la veille d'une déclaration de guerre.
Tous les paramètres d’une société qui va bien sont visibles, tant en matière d’infrastructures que de progrès humains. Des routes, des écoles, des centres commerciaux fleurissent et sont bien entretenus. La moyenne du chômage de masse de 19% qui perdure est géré par des politiques d’accompagnement social, plus de 80% d’une classe d’âge réussissent au Bac.
La Martinique connaît aujourd’hui un niveau d’équipements et d’infrastructures satisfaisant. En effet, elle a connu ses grands bâtisseurs Elle affiche aussi un niveau de richesse élevé si l’on s’en tient à son produit intérieur brut (PIB) et à son niveau de consommation.