Mazette ! Je me suis retrouvé nez à nez avec l’équipe nationale de football nord coréenne en allant dîner dans l’un de ces restaurants coréens de Pékin...
On commence à en savoir un peu plus sur ce qui attendra Ai Wei Wei à sa sortie, si toutefois la police consentait à le faire réapparaître à la fin des 37 jours autorisés par la loi. D'après Xinhua, l'artiste enlevé le dimanche 3 avril pourrait être officiellement accusé... de plagiat et d'évasion fiscale.
Hier se tenait la conférence de presse du ministère des affaires étrangères (=mofa). L'essentiel des questions des journalistes adressées au porte parole Hong Lei était dédié à la disparition d'Ai Wei Wei. Mais sur le compte rendu officiel du ministère, l'artiste a, une fois de plus, disparu:
L'artiste contemporain Ai Wei Wei a été emmené par la police des frontières de l'aéroport de Pékin ce dimanche matin à 7h tandis qu'il souhaitait se rendre à Hong Kong.
Depuis les soubresauts de jasmin en février, ce qu'il reste de libre expression, de menu fretin de la contestation chinoise, se retrouve réduit au silence.
Si les rejets radioactifs des réacteurs japonais venaient à se répandre massivement bien au delà du Japon, la Chine serait en première ligne, après la Corée. Qu'en pensent les Chinois?
Laissons pour l’instant de côté les mésaventures de l’impossible révolution de Jasmin en Chine (A lire ici) pour aborder de front le grand rendez vous qui s’annonce à Pékin: la plénière de l’assemblée nationale populaire (APN).
9h à Pékin. Un de ces matins brumeux où les retraités font leur gym matinale sur le trottoir pendant que les boui boui préparent leurs premiers baozi, ces pains farcis. Mais ce matin, la tension est montée d'un cran. J'étais là. Non-grata.
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