Depuis maintenant deux mois, la répression contre les honduriens qui protestent contre la réélection du président sortant a déjà causé plus de 30 morts, des centaines de blessés et détenus Face au silence des médias (y compris MEDIAPART), diverses organisations françaises, belge et suisse publient le communiqué suivant:
L’imposition d’un couvre-feu dans la nuit du 30 novembre, n’a pas freiné l’ardeur des honduriens opposés à la réélection du président-candidat Juan Orlando Hernandez (JOH). La répression laisse un bilan qui s’élève déjà à plusieurs morts. Mais ce 4 décembre, la police s'est rebellée. Les honduriens n'ont pas encore de nouveau président mais déjà la volonté de restaurer l'ordre institutionnel.
Les élections de ce 26 novembre se déroulent dans un climat tendu. Alors que l’alliance d’opposition dénonce la tentative de réélection de l’actuel président comme ilégale, ce dernier cherche à lier ses adversaires aux redoutables « maras », ces bandes qui sévissent en Amérique centrale et tente de faire croire à l'infiltration « d'agents vénézuéliens » pour déstabiliser le processus démocratique
Un même sentiment d’incertitude prédomine à l’issue des campagnes électorales qui se sont déroulées à deux jours d'intervalle aux Etats-Unis et au Nicaragua: dispendieuse et hyper médiatisée, la première s’est soldée par un résultat inespéré alors que dans le second cas, elle a abouti à un résultat attendu au terme d’une campagne électorale quasi-inexistante et d’un scrutin sans observateurs.
Tegucigalpa, 3 mai 2016: Dans la journée du 2 mai, le journaliste hondurien Felix Molina a été attaqué à deux reprises. Lors de la seconde tentative, aux alentours de 17 heures, il a été atteint par une balle dans chaque jambe. Heureusement aucun organe vital n'a été touché. Le journaliste se remet dans un hôpital de la capitale Tegucigalpa.
À l’invitation de diverses organisations honduriennes et de la famille de Berta Cáceres, coordinatrice du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH) assassinée le 2 mars dernier, environ 1500 personnes originaires de 22 pays se sont retrouvées au Honduras du 13 au 15 avril, pour participer la rencontre internationale des peuples « Berta Vive ».
À l’invitation de diverses organisations honduriennes et de la famille de Berta Cáceres, coordinatrice du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH) assassinée le 2 mars dernier, environ 1500 personnes originaires de 22 pays se sont retrouvées au Honduras du 13 au 15 avril, pour participer la rencontre internationale des peuples « Berta Vive ».
L'annonce de l'assassinat le 3 mars de Berta Cáceres, figure emblématique des luttes populaires et des peuples indigènes du Honduras, a suscité une indignation immense dans le monde entier. Samedi, dans son Honduras natal, des milliers de personnes ont accompagné son cercueil. Des messages de solidarité ont été adressés à sa famille et à ses compagnons de lutte.
Bertha Cáceres, coordinatrice du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH) a été assassinée cette nuit dans sa propre maison à La Esperanza, Intibucá (Honduras). Dès la nouvelle connue, l'ensemble des organisations populaires du Honduras lui rendent hommage.
En ce dimanche 21 juin, le soleil est déjà haut dans le ciel de Ciudad de Guatemala, lorsqu’un petit groupe de personnes s’installe sur la Place de la Constitution. Il ne s’agit pourtant pas des habituels stands autour desquels les badauds se pressent en ce jour de repos dominical, mais d’un rassemblement destiné à commémorer la “Journée nationale contre les disparitions forcées”.