Le vent se lève!... Il faut tenter de vivre!

Au seul souci de voyager OUTRE une Inde splendide et trouble - Ce salut soit le messager Du TEMPS, cap que ta poupe double ...

Le cheval / Mes durs rêves formels sauront te chevaucher, / Mon destin au char d’or sera ton beau cocher / Qui pour rênes tiendra tendus à frénésie, / Mes vers, les parangons de toute poésie. / Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire, ou Cortège d’Orphée, 1911

Tricia Natho m'a fait parvenir son texte « L’INDICIBLE » que je publie sur mon blog, pour elle. Le fil est ouvert et bien que n'étant plus abonnée à MDP, elle lira tous les commentaires... Si elle souhaite répondre, je transmettrai ses réponses sur le fil. D'autre part, son texte n'étant pas fini, je le complèterai de ce qu'elle m'enverra... Le BLEU et le NOIR sont de moi.

Automne malade et adoré * * * Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies * * * Quand il aura neigé * * * Dans les vergers * * *

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : V O Y E L L E S , Je dirai quelque jour vos naissances latentes... ( R I M B A U D )

Pour remplacer le ROUGE... dont le fil lourd, électrique et convulsif ne répond plus...

« Je ne connais pas le désert, bien qu’il me hante. » ( Mahmoud Darwich ). Je ne connais pas ... je le rêve, Je ne connais pas ... je le vis, Je ne connais pas ... je le lis, Je ne connais pas ... je le vois comme « Le ciel brûle » ( Marina Tsvetaïeva ).

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues.