En vingt ans, on estime que plus de 20 000 personnes sont mortes aux frontières européennes, dont presque 2 000 en Méditerranée depuis le début de l’année 2015. C'est de ces drames à répétition que les États membres de l'Union Européenne (UE) traiteront lors du Conseil européen des 25 et 26 juin.
Les mesures prises en urgence par le gouvernement, pour pallier le scandale public des conditions d’accueil des migrants rescapés des drames aux frontières de l’Europe, s’accompagnent d’un volet répressif que l’Observatoire de l’enfermement des étrangers entend dénoncer.
A la veille d’un Conseil européen consacré aux questions migratoires, l’Assemblée générale de La Cimade, réunie le 20 juin 2015, lance un cri d’alerte.
Quatre ans jour pour jour après la réforme du droit au séjour pour soins, et à la veille des débats parlementaires autour de la future loi Immigration, nos associations dénoncent le traitement inhumain réservé par l'Etat à des malades étrangers.
Après les naufrages en Méditerranée qui ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2 000 personnes migrantes depuis le début de l’année, plus de cent organisations françaises ont lancé le 6 mai un appel au Président de la République française et à ses homologues européens à mettre en œuvre « une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine » : Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !