Cinq consœurs et confrères du bureau de la Société des journalistes (SDJ) de la rédaction nationale de France 3 ont été mis en retrait suite à la signature d'une tribune de leur SDJ appelant à « faire front contre l'extrême droite ». Cela suffit ! Les journalistes ne peuvent être attaqués quand ils défendent les valeurs démocratiques et la déontologie de leur métier.
Ce dimanche 2 juin, alors qu’il couvrait une action de deux militantes féministes en marge d’un meeting de Jordan Bardella, le journaliste Youmni Kezzouf a été pris à partie physiquement par le service d’ordre du Rassemblement national. Ces attaques à la liberté de la presse sont intolérables et doivent cesser.
Après la crise intervenue au quotidien « La Provence », soixante-dix sociétés de journalistes, médias, syndicats et collectifs interpellent la ministre Rachida Dati pour lui demander de défendre enfin l’indépendance du journalisme.
La France pousse pour que l’Europe autorise l’utilisation de logiciels-espions contre les journalistes, dans le cadre de certaines enquêtes, au nom de la « sécurité nationale ». La profession, dont la SDJ de Mediapart, pointe les risques sur la liberté de la presse et appelle Emmanuel Macron et son gouvernement à retirer cette autorisation. « La protection des sources des journalistes est une condition fondamentale de la liberté de la presse, et par conséquent de la démocratie. »
Notre confrère Stanis Bujakera Tshiamala est emprisonné depuis 8 septembre à Kinshasa. Les autorités congolaises lui reprochent la « propagation de faux bruits ». La SDJ de Mediapart dénonce cette atteinte inadmissible à la liberté de la presse, et réclame sa libération immédiate.
Plus de 40 sociétés de journalistes apportent leur soutien à Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue à la suite de ses révélations sur l’armée française. Les SDJ appellent la ministre de la Culture et le président de la République à faire du renforcement de la protection des sources des journalistes et de l’indépendance des rédactions un enjeu prioritaire des « états généraux de l'information ».
Plus de 30 sociétés de journalistes apportent leur soutien aux salariés du « JDD » en grève contre l’arrivée de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs actuelles ».
Le journaliste de Brut a été frappé à plusieurs reprises par les forces de l’ordre alors qu’il couvrait la manifestation du 1er mai à Paris. Plus de trente sociétés de journalistes et de rédacteurs lui apportent leur soutien et appellent à respecter la liberté de la presse et la liberté d’informer.
Une journaliste de « Paris Match », membre de la Société des journalistes (SDJ) de « Paris Match », a été convoquée jeudi 6 avril pour un entretien préalable à licenciement alors qu’elle subissait déjà des « pressions » pour s’être désolidarisée, au nom de la rédaction, d’un édito du directeur général de la rédaction Patrick Mahé.
Près de 40 sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, apportent leur soutien à l’hebdomadaire breton Le Poher, menacé par l’extrême droite pour avoir couvert des débats autour de l’accueil de réfugiés. Les SDJ demandent aux autorités de prévenir la violence contre les journalistes.