Avant de disparaître en décembre 2008, le politologue américain Samuel Huntington, mondialement connu pour son ouvrage, Le Choc des civilisations, a provoqué une vague de rejet parmi ses lecteurs en publiant un véritable pamphlet, «Who are We? The challenge to America's national identity».
Fin 2008, le président Lula assurait à ses compatriotes que le tsunami économique qui dévastait l’Europe et les Etats-Unis n’arriverait que sous forme de vaguelette au Brésil. Il s’est trompé.
Dans les journaux, elle n’apparaît en photo que de dos, afin de protéger son identité. Une frêle enfant aux cheveux longs et bruns, ramassés dans la nuque. Nous l’appellerons Maria. Elle vient d’avoir neuf ans, et elle habite près de Recife, la capitale du Pernambouc, dans le Nordeste brésilien, la région la plus pauvre du pays.
A l’issue du Forum social mondial de Belém, des voix se sont élevées comme de coutume pour déplorer l’absence d’un communiqué commun, il est vrai difficile à établir entre 100.000 représentants.
Le Brésil a beau avoir fait une des plus importantes découvertes de gisement de pétrole des trente dernières années dans les eaux profondes de son littoral sud-est, il continue à tenter de transformer l’éthanol en combustible du futur.