En se focalisant sur les élections américaines, on en oublie presque que la planète continue de tourner, avec ses multiples scrutins, en apparence peu importants, mais qui peuvent jouer le rôle de discrète sonnette d’alarme. C’est le cas au Chili, où les élections municipales se sont tenues le 26 octobre.
Petit pays souvent oublié, coincé entre l’Argentine et le Brésil, à la démographie symbolique (trois millions d’habitants) l’Uruguay vient une nouvelle fois de démontrer que sa scène politique et sociale est loin de l’apathie. Les mouvements sociaux gardent du souffle (rappelez-vous la guerilla des tupamaros fut de loin la plus créative de la région !), et viennent d’impulser le vote d’une loi sur l’avortement. En Amérique du Sud, ce dernier est interdit dans tous les pays (hormis à Cuba). Une immense hypocrisie,
A deux jours du deuxième tour des élections municipales, importantes puisqu’elles scellent le mandat dans deux des plus importantes métropoles du monde (São Paulo et Rio de Janeiro), les débats politiques restent éloignés des nécessités des électeurs.
Tout le monde le sait : il n’y a pas de racisme au Brésil. Posez la question à tous les Brésiliens autour de vous, la majorité des personnes répondra que les préjugés raciaux ne font pas partie de la culture brésilien.
L'opposition bolivienne est sauvée. La semaine dernière, elle a pu bénéficier des conseils d'un politique avisé en la personne de Jean-Claude Martinez, député européen, membre de l'Eurolat (Parlement Europe-Amérique latine), et candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front National.