Serions-nous tétanisés au point de trouver normal d’envoyer des enfants de 10 ans passer une journée au commissariat ?
D’un autre côté, mesurons-nous suffisamment le niveau de peur installé dans le corps enseignant par l’abominable assassinat de Samuel Paty ?
La voie est étroite entre la tentation répressive et le rappel à notre mission éducative, mais il faut la trouver.
Au détour du projet de loi sur le « séparatisme », dans sa pêche aux voix de droite, catholiques, conservatrices et d’extrême droite, le gouvernement Macron annonce des mesures renforçant la scolarisation obligatoire. « Liberticide ! », crient les partisans de l’instruction à domicile et de l’école privée…
Lorsque le Président a annoncé que nous allions devoir rester confinés, je vous ai écrit pour sortir un peu nos pensées de nos maisons. Et vous avez répondu. L'aventure continue.
Il y a longtemps, dans une petite école du sud de la France, des enfants se sont mis à écrire à d'autres enfants de France, puis du monde entier, des milliers d'histoires et de dessins d'enfants ont ainsi circulé
La décision d'attribuer une note aléatoire au baccalauréat a suscité des alliances inédites et imprévues entre enseignants atteints dans leur dignité professionnelle.
Les vives discussions autour de l'article 1 de la loi Blanquer soulèvent la question de la liberté d'expression des enseignants. Un détour par l'histoire permet de situer ces débats sur le temps long et de montrer que la répression politique des enseignants et la conquête de leurs libertés ont aussi une histoire, souvent méconnue.
La réforme du lycée professionnel soulève bien peu d'indignations. Or, elle concerne près d'un quart des lycéens que le ministère ne semble pas considérer comme dignes de suivre des enseignements généraux.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.