Avec une majorité relative à l'Assemblee Nationale
depuis 2022, la macronie n'a pas pu nouer d'alliances, notamment avec LR, pour gouverner sans une avalanche de 49.3, lesquels sont heureusement numériquement limités.
Les déclarations politiques de la macronie, qui fleurissent depuis deux jours dans les média, transpirent la mauvaise foi et le revanchisme, imperméable qui plus est au fait qu'elle doive son score néanmoins étriqué à un nième barrage contre le RN, lequel lui a permis d'éviter de quasi disparaître de la scène politique.
L'aile droite du PS a réussi à imposer au NFP l'investiture aux législatives dernières de candidats qui auraient toute leur place dans le camp macroniste.
La gauche vient donc de virer en tête à l'issue du second tour des élections législatives.
La voici avec le groupe parlementaire le plus nombreux de l'hémicycle, candidate potentielle à l'exercice de la fonction gouvernementale.
Le danger qu'a représenté le risque d'une arrivée imminente de l'extrême droite au pouvoir relance de façon aiguë les problématiques sociétales de la xénophobie et du racisme.
Dans l'édition de ce jour de L'Humanité, Fabien Gay éditorialise, à juste titre bien sûr, sur l'urgence absolue de concrétiser un nième barrage électoral à l'extrême droite, lors de ce second tour des élections
législatives.
Les bouleversements qui se préparent à l'Assemblée Nationale dimanche soir prochain, reléguant la macronie au troisième rang des forces politiques en présence, inspirent à certaines d'entre elles l'idée d'une coalition de gouvernement.
A quelques jours du second tour des élections législatives, les macronistes, laminés à la sortie du premier tour, devraient se retrouver avec un groupe parlementaire d'à peine cent députés, à comparer aux trois cent huit qu'il comptait en 2017.