La libération prochaine de Julian Assange des geôles britanniques est une nouvelle inespérée, que ses nombreux
soutiens à travers la planète attendaient néanmoins ardemment.
Cet homme a été littéralement traqué par les Etats-Unis, avec la complaisance de la Grande Bretagne, pendant plus
de douze années.
Et voici de nouveau Emmanuel Macron, tentant de faire porter à la terre entière la pleine et entière responsabitité de ses erreurs permanentes de
jugement politique.
La macronie et son gouvernement viennent de décider l'embastillement,
à 17000 km de chez eux, de sept leaders kanaks mobilisés
contre le projet de dégel du corps électoral du "caillou", nom communément
attribué à la Nouvelle Calédonie.
Dans la campagne électorale en cours, la Macronie est arcboutée contre le NFP et son programme social, à des années lumière du sien, parfaitement inchangé, malgré son impopularité grandissante.
Il est peu de dire que la montée en puissance du Rassemblement National soit concomitante avec une forme
de confusionnisme ambiant, notamment chez ses nouveaux adeptes, de plus en plus nombreux si l'on se fie
aux sondages les plus récents.
Depuis une dizaine de jours, les évènements et annonces se sont enchaînés à un rythme rarement éprouvé.
Du coup, il est difficile de se tenir à jour de façon certaine.
On a néanmoins pu lire que LFI voudrait corréler le choix d'un Premier Ministre aux poids respectifs
des personnes désignées par les partis du Nouveau Front Populaire (NFP).
On a donc à ce jour deux scenarii parlementaires très probables qui se profilent,
suite aux élections législatives anticipées à venir.
Une victoire à l'arrachée de la gauche unie (Nouveau Front Populaire) ou l'avènement,
pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, d'un parti d'extrême droite
(Rassemblement National).
Jean-Luc Mélenchon crée le Parti de gauche après le congrès
du Parti Socialiste de 2008, dans lequel il ne se reconnaissait plus.
Huit ans plus tard (2016), il est à l'origine du parti politique La France
insoumise, situé à l'extrême gauche de l'échiquier politique.
En France, il y aurait donc des partis politiques qui seraient républicains, et d'autres pas.
De façon générale, les partis d'extrême droite et de la gauche radicale sont catalogués
comme non républicains par le pouvoir en place.
Mais cette dichotomie peut être à géométrie variable.