"Tournons la page" est mouvement citoyen international qui réunit plus de 250 associations d'Afrique et d'Europe pour promouvoir et défendre la démocratie en Afrique.
En cette journée internationale de la démocratie, "Tournons La Page" appelle la communauté internationale et les acteurs sociopolitiques d'Afrique et d'ailleurs à ne plus détourner les yeux vis-à-vis des questions démocratiques. La poursuite de la stabilité a fait long feu ; il faut largement soutenir les sociétés civiles engagées sur les processus démocratiques.
Le cycle électoral que vient de vivre le Niger devait offrir à ce pays la première passation pacifique du pouvoir entre deux présidents. Finalement, c’est aussi à une montée des tensions et à un tour de vis que l’on assiste.
La répression s'abat sur les voix dissidentes en Afrique francophone alors que la région va connaître de nombreuses élections cette année. Alors que plusieurs membres de Tournons la page sont actuellement en prison au Niger, le mouvement citoyen appelle à la mobilisation et à la solidarité !
L’arrivée d’Alpha CONDE au pouvoir en 2010 avait suscité beaucoup d’espoir au sein de la population guinéenne et auprès des partenaires de la Guinée. Cet espoir était fondé sur la constance de l’opposant politique qui a mené un long combat pour l’avènement de la démocratie. Malheureusement, Alpha Condé a progressivement sapé ce capital de confiance. TRIBUNE.
Présents à Paris pour la clôture de la "Caravane de la démocratie", les leaders de la société civile issus de 7 pays d'Afrique et membres de la campagne internationale "Tournons la page" pour l'alternance démocratique en Afrique interpellent le président français sur son rapport au continent. Ils exigent un renouveau de la politique africaine de la France.
Le sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba (3-4 juillet 2017) a consacré la jeunesse comme thème central. Au-delà des slogans, il est temps d'agir pour proposer un avenir politique meilleur aux jeunes citoyens d'Afrique, fortement mobilisés au sein des mouvements citoyens comme Y'en a marre, Filimbi, Lucha, Ras-le-Bol, Iyina ou Balai Citoyen.
En 2015 et 2016, l’Afrique a connu en tout plus de 20 élections présidentielles. Ce pic électoral a-t-il permis de faire avancer la démocratie sur le continent ?
Le 23 février 2017, François Hollande recevra le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh à l'Elysée. Arrivé au pouvoir il y a 17 ans par un coup d'Etat, le président djiboutien a été réélu avec plus de 86 % des voix au premier tour de l'élection présidentielle, dans un silence assourdissant de la communauté internationale.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a dépêché une mission d’observation au Gabon, lors de la présidentielle du 27 août 2016. Six mois après la proclamation des résultats de ladite élection, l'organisation internationale n'a toujours pas publié son rapport. La campagne Tournons la page interpelle à ce titre la Secrétaire générale de l'OIF, Mme Michaëlle Jean.
Depuis le 5 avril 2016, la région du Pool, au sud de Brazzaville, est à nouveau la cible de violences armées. Officiellement, les forces armées congolaises (FAC) sont à la recherche du pasteur Ntumi, un personnage au discours messianique, considéré comme l'ennemi public numéro 1 du Congo. En réalité, il est le cheval de Troie du Président Denis Sassou Nguesso depuis décembre 1998.