Plus de quarante huit heures sans soutien aérien, la coalition en pleine négociation ne serait-elle plus du tout sûr d'avoir choisi le bon camp, comme semble l'indiquer la possibilité d'évacuation humanitaire de la ville de Misrata? Faut-il voir la contre offensive comme un des éléments de cettte négociation? Aucun journal d'investigation, d'information ne donne d'explication, aucun gouvernement ni aucun état, le seul élément que l'on possède est que l'intervention est aux mains de l'OTAN, si ça en est la cause, ça craint pour notre sécurité. Les partis politiques, toutes tendances confondues se taisent. Internet force mondiale de l'information sans frontières est muet. A la lumière de cet interventionnisme limité il faut chercher les raisons d'un telle attitude. Car ce qui importe c'est de comprendre, d'atteindre à la réalité des faits, la vérité.
Au moins un reportage de terrain nous livre la réalité de la guerre et des limites que les combattants s'imposent. Merci. Mais est-ce suffisant? La dénonciation des mediamensonges ne doit pas nous faire oublier que la dépendance énergétique est aussi est une question d'indépendance politique tout court et conséquemment de modèle de société.
Tout est parti de la réflexion d'une internaute sur un blog, "les intervenants pourraient faire preuve de plus de compassion à l'égard du Japon". Et les images se sont juxtaposées. Les troupes japonaises en Chine, les monuments à la gloire des criminels de guerre, Hiroshima, Nagazaki.
On ne peut parler de l'arrêt du nucléaire sans parler de l'indépendance énergétique et de cette indépendance énergétique sans poser la question de l'indépendance du pays. La question lybienne en est le révélateur.
La catastrophe se résume aux manques de moyens alternatifs mis à disposition lors d'une coupure de courant sur les pompes de refroidissement. Du coup cette catastrophe n'a rien d'exceptionnelle, un évènement naturel pouvant tout à la fois casser les lignes électriques et mettre en panne les groupes électrogènes.