Texte de l'appel à protestation du Réseau hongrois des enseignants universitaires (OHA) contre le plan du gouvernement de Viktor Orbán visant à supprimer le master «Études sur le genre».
Un récent parti pris de Laurent Mauduit, intitulé "Pour conjurer le spectre des années 30", exprime une inquiétude assez partagée à gauche face à la configuration politique périlleuse qui est en train de s'installer à moins de deux mois du premier tour de l'élection présidentielle.
Plusieurs milliers de Hongrois ont défilé ce dimanche à Budapest contre leur gouvernement. Dans un contexte politique tendu, marqué par la suspension du Népszabadság, principal quotidien d’opposition, les manifestants s’en sont pris à la «corruption généralisée» à la tête du pays et réclamé à plusieurs reprises le départ du Premier ministre Viktor Orbán.
Depuis samedi matin, la parution du titre et le site internet du principal journal de gauche en Hongrie sont suspendus, les journalistes n’ont plus accès à leurs bureaux ni à leur messagerie électronique. Cette nouvelle suscite de très vives inquiétudes en Hongrie. Plusieurs milliers de personnes manifestent en ce moment à Budapest, devant le Parlement.
Dans une récente tribune aux allures de droit de réponse, le diplomate hongrois Georges Károlyi est revenu sur les différentes "illusions d'optique" auxquelles seraient confrontés les pays occidentaux face à la situation politique en Hongrie.