Comprendre les mouvements sociaux dans le Nord de la France, au plus près des acteurs et actrices des luttes, sur le terrain.
Photos sur Instagram (@louise.bihan)
Vidéos et petites pensées piquantes sur1…
Twitter (@brouillonzero)
Et de l'écrit, par ici.
Mercredi 23 août, les compagnons sans-papiers de la communauté Emmaüs Grande-Synthe (Nord) se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions de vie et de travail. Une première journée de grève mouvementée, documentée en vidéo sur le terrain.
Bientôt deux mois de grève à Emmaus Saint-André-lez-Lille. Les compagnons disent vouloir « continuer le combat jusqu'à la victoire ». Depuis le 23 août, les compagnons sans-papiers de la communauté de Grande-Synthe (Nord) sont également en grève. Ces situations sont-elles isolées, ou le symbole d'un problème qui fait système ?
Ce mardi 11 juillet, 7e jour de grève pour les « compagnons » de la communauté Emmaüs de la Halte Saint-Jean, située à Saint-André-lez-Lille (Nord). Soutenus par la CGT Tourcoing et le Comité des Sans-Papiers (CSP), les grévistes se préparent à une grève longue et dure pour faire valoir leurs droits.
Pour cette journée du 8 mai, à Lille, quelques dizaines de manifestant-es ont défilé jusqu'au cimetière d'Haubourdin à l'appel du Comité Sans-Papiers 59. Comme chaque année à cette date, le comité rend hommage aux tirailleurs africains qui ont combattus en Europe. Leur nombre est estimé à près de 300 000 hommes sur la période 1939-1945.
Par louisebihan
| 27 commentaires
| 38 recommandés
Depuis la sortie profondément raciste du député RN Grégoire de Fournas à l'encontre du député LFI Carlos Martens Bilongo hier, la sanction « la plus sévère » est exigée contre le député RN par la gauche comme par la majorité présidentielle. Le RN, lui, défend bec et ongles celui qui, sans le vouloir, a rappelé le « vrai visage » de son parti. Il ne s'agit plus tant de s'offusquer que de prendre la mesure de ce que nous sommes en train de vivre. La phrase de Grégoire de Fournas n'est pas un dérapage, c'est un signe d'alerte.
Il y a quelque chose de profondément humiliant dans le fait de se dire qu'encore aujourd'hui, dénoncer des violences sexuelles vous rendra toujours coupables.
Ce dimanche 3 avril 2022, entre 2000 et 3000 personnes ont marchés dans les rues de Paris contre l'extrême droite à une semaine du premier tour de l'élection présidentielle. Un chiffre qui peut sembler bien insuffisant, tant il semble en déclin de mobilisations en mobilisations (celle du 27 novembre 2021 avait, dans mes souvenirs, mobilisé entre 8000 et 9000 personnes).
50 personnes se sont rassemblées ce soir place de la République à Lille, en hommage aux 27 migrant·es décédé·es mercredi dernier au large de Calais. Dépôt de bougies et minute de silence, pour ne pas oublier.
Saisies par la volonté d'organiser un moment festif et revendicatif pour notre communauté, et ce malgré l'annulation de l'habituelle pride, différentes organisations syndicales et politiques, des collectifs et associations militantes se sont réunies pour organiser leur propre pride. RDV le 13 juin, à 14 heures, place de la République!
Par louisebihan
| 46 commentaires
| 11 recommandés
«Quand les lesbiennes s’organisent, c’est le régime hétérosexuel qui s’affaiblit et avec lui, toute la structure sexiste qui ne peut tendre qu’à s’effondrer. Il nous faudra considérer que cette manifestation n’était qu’un début, et qu’il faut s’en inspirer pour la suite.» Bilan de la marche lesbienne du 25 avril 2021 à Paris.