Créée en 2018, la Maison des Lanceurs d'Alerte défend et accompagne les lanceurs et lanceuses d'alerte dans leur démarche. Elle fait évoluer le droit et conseille les lanceurs et lanceuses d'alerte, notamment lorsqu'ils sont victimes de représailles.
France
Sanctions, licenciements, "placardisation", poursuites-bâillons, menaces, intimidations... Alors qu'ils sont les vigies de nos démocraties et garantissent le respect de l'État de droit, les lanceurs d'alerte1…
sont souvent la cible de représailles visant à les faire taire. Qu'il s'agisse de fraude fiscale, de corruption, de surveillance ou encore de santé publique, agir pour l'intérêt général ne devrait pas faire basculer une vie. C'est ce à quoi la Maison des Lanceurs d'Alerte œuvre : mobiliser l'opinion publique et faire évoluer le droit pour améliorer la protection des lanceurs et des lanceuses d'alerte.
La Maison des Lanceurs d'Alerte lance un appel au respect du droit d'alerte en matière de violences policières. Soutenu par une vingtaine de personnalités et d'organisations, il invite à donner des suites ambitieuses aux annonces de réformes des inspections du Ministère de l'Intérieur et à prendre au sérieux les alertes, qu'elles émanent de victimes, témoins ou des agents de police eux-mêmes.
Les poursuites-bâillons réduisent journalistes, militants, lanceurs d'alerte et ONG au silence. Elles violent nos droits fondamentaux et affaiblissent la démocratie. La Maison des Lanceurs d'Alerte est signataire, aux côtés de 118 organisations, du policy paper adressé à la Commission Européenne pour faire avancer le droit qui protège les lanceurs d'alerte contre les poursuites-bâillons.