Education populaire (science et techniques), luttes diverses et variées (celles ci qui imposent de "commencer à penser contre soi même") et musiques bruitistes de toutes origines
L'affaire Alan Sokal montre un régime bien particulier de discussion des sciences. Le régime normal de fonctionnement de la science comprend des périodes de consensus, de calme, de progrès partagés qui mettent tout le monde d'accord mais aussi des périodes de querelles, ou les conceptions antagonistes se résolvent dans le fracas et les arguments choc. Les faits sont bien souvent des faits disputés. Les théoriciens eux peuvent être aussi attachés a leurs créations qu'une mère juive à son rejeton dans les films de Thomas Gillou (la vérité si je mens 1, 2 ou 3) Tout différent est la situation de "guerre des sciences", dans laquelle il y a deux parties en présence, et dans laquelle on doit obligatoirement "choisir son camps", sous peine d'être conspué par les protagonistes.
De même, une autre différence essentielle est que lors d'une querelle, même forte (les murs du labo tremblent !) L’objectif des camps opposé est d'arriver à un accord, même si ça peut être dans la douleur. Dans le cas d'une guerre des sciences, le contexte est tout autre, et on ne désire pas tant arriver à un accord que de détruire l'adversaire. Jusqu'a présent, l'exemple que tout le monde pourrait avoir en tête est la fameuse querelle lancée par le canular fait par le physicien Alan Sokal, relayé par un livre "Impostures intellectuelles" coécrit avec le physicien belge Alain Bricmont. Celle ci ferait presque exemple de bluette calme par rapport au conflit qui est en train de se livrer autour de la question du climat, qui a cette particularité d'être une "guerre de science", mais de guerre civile, livrée entre partisans de "sciences physiques" contrairement à "impostures intellectuelle" qui opposait "sciences dures" et humanités...
Le régime normal de fonctionnement de la science comprend des périodes de consensus, de calme, de progrès partagés qui mettent tout le monde d'accord mais aussi des périodes de querelles, ou les conceptions antagonistes se résolvent dans le fracas et les arguments choc. Les faits sont bien souvent des faits disputés. Les théoriciens eux peuvent être aussi attachés a leurs créations qu'une mère juive à son rejeton dans les films de Thomas Gillou (la vérité si je mens 1, 2 ou 3) Tout différent est la situation de "guerre des sciences", dans laquelle il y a deux parties en présence, et dans laquelle on doit obligatoirement "choisir son camps", sous peine d'être conspué par les protagonistes. De même, une autre différence essentielle est que lors d'une querelle, même forte (les murs du labo tremblent !) L’objectif des camps opposé est d'arriver à un accord, même si ça peut être dans la douleur. Dans le cas d'une guerre des sciences, le contexte est tout autre, et on ne désire pas tant arriver à un accord que de détruire l'adversaire.
Jusqu'a présent, l'exemple que tout le monde pourrait avoir en tête est la fameuse querelle lancée par le canular fait par le physicien Alan Sokal, relayé par un livre "Impostures intellectuelles" coécrit avec le physicien belge Alain Bricmont. Celle ci ferait presque exemple de bluette calme par rapport au conflit qui est en train de se livrer autour de la question du climat, qui a cette particularité d'être une "guerre de science", mais de guerre civile, livrée entre partisans de "sciences physiques" contrairement à "impostures intellectuelle" qui opposait "sciences dures" et humanités...
Les sciences de l'information et de la communication sont une spécificité française. En effet, nous sommes le seul pays a relier les deux disciplines (l'information et la communication) qui partout ailleurs sont l'objet de deux champs disciplinaires distincts. Pourtant, si on y réfléchit bien, les deux concepts sont étroitement liés : il ne peut y avoir d'information sans communication, et de communication sans information. La création de cette discipline est assez tardive, au cours du XX° siècle. En france, Les Sciences de l'information et de la communication existent ainsi suite à la création en 1975 d'une "section" spécifique (la 71e) au Conseil National des universités.Un de leurs enjeux est de définir de façon rigoureuse ce qu'est l'information et ce qu'est la communication, et d'en explorer l'organisation et la tensions internes ou externes. Partie d'une conception "technique" issue de la "théorie du signal" élaborée par le mathématicien Claude Shannon, et de l'explosion de la "cybernétique" qui regroupait "sciences dures" et "sciences humaines" elle ont évoluée vers une approche plus "littéraire" suite à l'irruption de l'approche structurale (et linguistique), sans oublier une approche sociologique de la culture qu'elles ont contribuées à renouveller . Une de leur richesse est d'avoir les premiers accordé de l'importance a des sujets négligés, ou peu traités (comme la télévision dès les années 60, les jeux vidéo maintenant) elle ont accompagné l'essort des "nouvelles technologies", en particulier informatiques, qui leur ont donné une visibilité renouvelée
excellent sketch dePatrick Timsit...Et qui fait réfléchir, non ? Ces gens sont bizarres, ne trouvez vous pas ?Coupé des préoccupations quotidiennes, soumis à des contraintes incompréhensibles, le chercheur est un moderne professeur tournesol dont le génie n'a d'égal que sa surdité
Un texte, publié d'abord par "Rue 89" sous forme partielle, puis "in extenso" par la revue "contretemps" nous donne à voir l'état de réflexion stratégique de Julian Assange, le principal animateur (et figure emblématique) de Wikileaks. Il ressemble à de la "littérature grise" de hackers et d'hacktivistes (pour une première approche de ce type de littérature, prière de consulter la "hackers zone" et de fouiller... à http://www.rocksecuritycams.741.com/index.php), tellement répandue entre 2005 et 2008 : la référence à la "théorie des graphes", les explications en terme de réseaux semblent "signer" un type d'intervention enraciné dans une culture et une période bien précise. Pourtant une lecture plus approfondie du texte fait apparaître des "zones cachées", et des références circulaires difficiles à débrouiller. Ce texte est une première approche en vue d'une certaine forme de "décryptage" de ce texte.Ce texte sera publié en deux partie, la seconde le sera dans quelques jours
Il y a de ça quelque temps, je me suis intéressé à l'aspect technique de "Drupal", le système de publication de contenu le plus apprécié actuellement, et qui est le "moteur" de Médiapart, celui qui lui donne ses fonctionnalités et permet l'échange "de pair à pair" propre à ce système. Dans une bibliographie peu importante, la rumeur (et quelques amis) m'ont persuadé que le livre le plus complet, celui qui correspondait le mieux à mon niveau, ainsi que le mieux écris était " Concevoir et déployer ses sites web avec Drupal" deYoran Brault aux éditions Eyrolles. Je leur en sais gré, car effectivement cet ouvrage est sans doute pour l'instant la référence (en français) pour qui s'intéresse à déployer un site en utilisant ce CMS.J'ai été alors fort surpris de m'apercevoir que ce livre était doté d'une préface d'Edwy Plenel. Bigre ! Allait on être renvoyé à Charles Péguy et à "Notre jeunesse" dont le rapport avec un outil de publication sur le web sont pourtant peu évidente ? On pourrait peut être utiliser la célèbre formule Péguyste «Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique.» en en déduisant que tout CSM vit de ses promesses (inaccessibles) et meurt de son implémentation (douloureuse). Heureusement, le préfacier ne s'est pas avancé jusque là !
Dans sa derniére livraison, "Cogitamus, six letttres sur les humanités scientifiques", Bruno Latour nous livre une de ses tentatives successives de "vulgarisation" de sa pensée (comme dans "la science en action", "petites leçons de sociologie des sciences", etc) Mais si les autres textes ouvraient le champ des possibles vers de nouvelles conception de la sociologie des sciences (et des techniques) celle ci semble opérer un replis sur "l'analyse de controverses" qu'il prolonge par la cartographie de ces mêmes controverses.