Education populaire (science et techniques), luttes diverses et variées (celles ci qui imposent de "commencer à penser contre soi même") et musiques bruitistes de toutes origines
Offert gracieusement par le réseau "sortir du nucléaire", cette carte extrémement détaillée (offert dans sa taille "naturelle" en téléchargement) appelle plusieurs remarquesPour obtenir la carte en "Grand Format, il est nécessaire de la télécharger (voir l'espace de téléchargement ci-dessous) et de disposer de Adobe Acrobat Reader (pour lire les fichiers pdf, trés souvent installée "de base" sur les ordinateurs)
La science et la démocratie, vaste question. On peut dire que la science est démocratique en ce qu’elle ne reconnait pas « l’argument d’autorité » à l’intérieur de son champ d’intervention, que tous et toutes doivent prouver et argumenter leurs découvertes, et que tous les chercheurs sont sur un plan d’égalité sur le plan des « droits » (mais pas nécessairement des moyens, de l’influence, et donc de la possibilité de porter une question comme intéressante).
La science nécessite souvent de réaliser des calculs afin de corroborer ou de vérifier une hypothèse. Le « calcul scientifique » est d’ailleurs une branche des mathématiques en plein essor. De plus en plus, les sciences impliquent des calculs nombreux et complexes, y compris dans les disciplines relevant des sciences sociales et historiques (dès lors qu’on veut analyser les phénomènes à étudier sous l’aspect quantitatif.
Le nouveau régime de production des sciences, la technoscience, a rajouté (et non pas substitué) au classique « publish or perish » (l’obligation de publier ses découvertes dans des revues scientifiques reconnues) un nouvel impératif, celui de la brevetabilité. Celui-ci constitue non seulement un nouvel impératif économique, mais aussi et surtout une transformation des objectifs même de la science.
A raison d'un par semaine, 20 mots (un par lettre de l'alpabet, ou presque) pour commencer à penser les sciences, ou du moins certains de leur aspect, ceux qui intéressent tout le monde...
L’affaire du « Médiator », et la façon dont elle a été gérée par les laboratoires Servier, producteurs de la molécule pose une question incidente, mais non sans intérêt, celle de la « communication de crise » que chaque firme met en œuvre lors d’évènements catastrophiques » qui affectent ses relations avec le public et mettent en cause sa réputation, son avenir même. Le dernier évènement en date justifie cette importance. En effet, Libération rapporte que « Le LEEM (lobby de l’industrie pharmaceutique) expulse Servier pour « mauvaise communication » «Leur communication et la façon dont ils ont géré le retrait ne correspondent pas à nos pratiques et pose un risque d’image pour l’ensemble de la profession», confie un cadre du syndicat. » Il est très rare (en particulier en France ou les lobbys n’ont pas bonne presse) que les lobbys interviennent au grand jour. Le lobby pharmaceutique est aussi puissant qu’il est discret. Cette information revêt donc une importance décisive dans les soubresauts de l’affaire, et permet de s’interroger sur la question de la « communication de crise », ses méthodes et les questions qu’elle pose
« Démocratie participative », « web participatif », « journalisme participatif », le concept « participatif » a le vent en poupe. Mais que veut il dire « vraiment » ? Le terme et son usage ont une histoire qui nous montre les multiples sens qu’on peut donner au mot. Il est au centre de notre conception de la démocratie : pas de démocratie possible sans participation active des citoyens. Et comme je tente de le montrer dans cet article, pas de participation active sans conflits.
Edwy Plenel nous a dit tout le bien qu’on pouvait penser d’un petit opuscule de Dominique Cardon consacré à la démocratie sur internet (« La démocratie sur internet, promesses et limites » aux éditions du Seuil). C’est un autre ouvrage du même auteur (avec l’aide de Fabien Granjon) qui sera l’objet de cet article. « Médiactiviste » s’intéresse aux dynamiques de création de média « contestataires », « alternatifs », « issus du mouvement social ». Il se propose d’analyser leurs dynamiques internes et externes sur le double plan du rapport qu’ils entretiennent avec la critique des média « établis » et d’une analyse historique qui en souligne les continuités et les ruptures