Ce blog a été créé à la suite de la parution de la première édition de mon livre « Outreau, la Vérité abusée, 12 enfants reconnus victimes » (Eds Hugo 2009)
Pour les protagonistes de l’affaire, Outreau1…
doit rester le référentiel utilisable à merci… et l' on ressort à toute occasion, un condensé de tous les articles les plus odieux et à sens unique, reprenant sans pédagogie les caricatures et contre-vérités des avocats de la défense, retrouvées également lors de la commission parlementaire.
Il y avait pourtant lieu de dénoncer les contre-vérités largement répandues et d’apporter un éclairage nécessaire et salutaire pour les enfants victimes dont la parole s’est trouvée abusivement discréditée.
Le film "Présumé coupable" version unilatérale de l'un des acquittés, l'huissier, utilise de nouveau les images traumatiques qui ont été des pièges à conviction lors des deux procès téléréalité-médiatiquement inéquitables pour les enfants interdits d' écran pour cause de minorité. L' émotion de sidération par l' effraction des images y est ici de nouveau réactualisée et elle crée de nouveau l' anesthésie du rationnel qui a dévoyé la justice dans cette terrible affaire d' Outreau.
Le film de Vincent Garenq, "présumé coupable" sort le 15 juin. Le héros principal - l'huissier Alain Marécaux qui deviendra l'un des acquittés du procès en appel d'Outreau - donne une version personnelle de sa propre histoire. Un récit conçu pour émouvoir, et dont les assertions demanderaient à être comparées aux faits réels, établis et enregistrés, mais malheureusement hors de portée du public en général. L'expression de la souffrance tient une place importante dans le scénario. C'est une particularité sur laquelle s'est penché Jacques Cuvillier qui a publié à ce sujet une chronique sur le Monde en ligne : "Outreau : que disent leurs souffrances ?". Je ne résiste pas à l'envie de vous y renvoyer.