Ce blog a été créé à la suite de la parution de la première édition de mon livre « Outreau, la Vérité abusée, 12 enfants reconnus victimes » (Eds Hugo 2009)
Pour les protagonistes de l’affaire, Outreau…
doit rester le référentiel utilisable à merci… et l' on ressort à toute occasion, un condensé de tous les articles les plus odieux et à sens unique, reprenant sans pédagogie les caricatures et contre-vérités des avocats de la défense, retrouvées également lors de la commission parlementaire.
Il y avait pourtant lieu de dénoncer les contre-vérités largement répandues et d’apporter un éclairage nécessaire et salutaire pour les enfants victimes dont la parole s’est trouvée abusivement discréditée.
Mon attention a été à nouveau retenue par un article de Jacques Cuvillier publié sur Le Village de la Justice. Il s'agit cette fois d' une réflexion de fond sur ce qu' est devenue l'intime conviction après le traumatisme d'affaires retentissantes telles que l' affaire d' Outreau dont j'ai dénoncé la mystification dans mon livre « Outreau, la Vérité abusée 1».Cet article a été écrit après le procès des assises de Créteil, portant sur des viols collectifs improprement appelés « tournantes » qui a suscité un grand émoi dans le pays. Il parle du rôle de la justice, de la question de la preuve, et des éléments de conviction, du débat contradictoire, et de la difficulté de plus en plus grande de prononcer le verdict, surtout dans la perspective où il est susceptible d' être contesté lors d'un procès en appel, et aujourd' hui motivé depuis les réformes de procédure pénale.J' en donne quelques extraits en invitant le lecteur à lire en entier cette longue analyse émaillée de témoignages de jurés.1 Editions Hugo et cie
Cet article que Jacques Cuvillier a publié récemment sur le Village de la Justice a retenu mon attention. Il donne son analyse de la condition des victime, et parle de leur souffrance dans différents cas de figure, selon qu' elles font ou non appel à la justice, selon que la justice condamne ou non leur agresseur, et montre la difficulté d' 'insertion sociale qui peut les pousser à se rétracter en dépit de ce qu' elles ont réellement subi.J'en reproduis ici quelques extraits en invitant le lecteur à lire en entier cet intéressant point de vue.
Fiasco judiciaire ! naufrage judiciaire ! on aurait pu croire que ces vocables étaient définitivement confisqués par l'affaire d'Outreau. Le fait qu'ils soient également utilisés pour qualifier le verdict de Créteil n'est pas neutre et Dominique Verdheillan n'avait pas besoin de préciser au journal télévisé de 13h sur France 2 (le 12 Octobre) que « ce fiasco et ce naufrage judicaire n'est pas sans en rappeler un autre »...le réflexe pavlovien avait déjà fonctionné.