Je visite ma mère, cette dame qui ne sait plus très bien. Je voudrais une mère suffisamment bonne, naturellement, ordinaire et dévouée, et pour qu’elle soit cette mère-là, suffisamment bonne, je suis avec elle, comme une mère pour ma mère.
Tout le génial du scénario réside dans le fait qu’il dit précisément autre chose que ce que le sujet veut dire. L’histoire emprunte des chemins détournés, elle s’efforce de ne pas dire ce que dans ses rouages elle cache : un trésor criant de vérité. Éclatante véracité sur le plus difficile à formuler de soi-même, au travers du scénario, l’aveu justement d’y être sujet.
L’emprise, non pas sous l’angle communément admis aujourd’hui de la perversion, mais réfléchi comme mécanisme originel et constitutif du sujet. Quelle relation d’emprise dans la cure analytique ?
À la coupure de l’ombilical cordon, la circulation précipitée de l’oxygène pénètre les poumons, sur les cordes vocales, et convoque ici, dans le capharnaüm de la naissance : un cri.
« La question de la finalité de la vie humaine a été posée d'innombrables fois ; elle n'a jamais encore reçu de réponse satisfaisante. Peut-être n'en n’accepte-t-elle tout simplement pas. »[1]
Tel le phallus d’or, il se dresse aux plus hautes dignités artistiques, beauté et savoir érigés, exhibés à qui mieux mieux pour la volupté du public désirant/désireux d’être lui aussi transpercé de fond en comble par la sacrée sainte bistouille du guignol.