Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol1…
la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !
Par Maxime Combes
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La Commission européenne le claironne haut et fort : « les négociations du Tafta ne sont pas secrètes, elles sont sur note site ». A y regarder de plus près, cela ressemble à de la transparence. Mais c'est juste un trompe-l'œil, visant à masquer l'essentiel. Exemple sur le secteur de l'énergie.
Par Maxime Combes
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Ce vendredi, François Hollande est à Davos, au Forum économique mondial, pour appeler à une réponse « globale » sur le climat. Comme si la lutte contre les dérèglements climatiques pouvait être menée efficacement par celles et ceux qui en portent la responsabilité.
Lors de ses voeux, François Hollande a affirmé vouloir une « déclaration sur les droits de l'humanité pour préserver la planète » à l'occasion de la Conférence climat 2015. En plus d'être un non sens sur le fond, cette proposition est une tentative de diversion malvenue. Hollande ferait mieux de réfléchir à introduire les « droits de la nature » dans la Constitution française.
Plus de 450 militants et intellectuels du monde entier en solidarité avec la CONAIE (confédération des organisations indigènes) demandent au gouvernement équatorien de revoir sa décision consistant à expulser la CONAIE de son siège historique !
La conférence internationale sur le changement climatique s’est terminée dans la nuit du 13 au 14 décembre à Lima (Pérou). Prolongée de 36 heures, elle n’a guère apportée de réponses aux défis actuels. Quels enseignements en tirer dans l'optique de la prochaine conférence qui se tiendra à Paris en décembre 2015 ? Quelles implications pour les mouvements pour la justice climatique ?
A última hora de la noche, los 194 países de la Convención Marco de la ONU sobre el cambio climático, finalmente encontraron a un acuerdo. Lejos de ser satisfactorio, este acuerdo pone en peligro cualquier "acuerdo histórico" en París. Las ONG y los movimientos por la justicia climática, incluyendo Attac Francia y los Amigos de la Tierra Francia, han publicado este primer análisis.
Late in the night, 194 countries of the UN framework convention on climate change finally found an agreement. Far from satisfactory, this agreement jeopardizes any "historic agreement" in Paris. The climate justice NGOs and movements, including Attac France and the Friends of the Earth France, have released this first analysis.
Par Maxime Combes
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Lors de la conférence environnementale, François Hollande a indiqué qu'il espérait « laisser sa trace » dans l'histoire en obtenant un « accord historique » en 2015. Peut-être ferait-il bien de commencer par ces dix mesures urgentes. Pour passer aux actes et ne plus se payer de mots.
Fin 2015, l'aéroport de Paris-Le Bourget accueille la conférence de l'ONU sur le changement climatique qui est supposée aboutir à un "accord universel". Alors que les négociations ne sont pas à la hauteur des enjeux, voici quelques éléments d'analyse et quelques propositions à débattre au sein de la société civile : pour avoir le dernier mot, faisons de Paris2015 un « Seattle des fausses solutions » et un « Cochabamba de la transition écologique et sociale ».