Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol1…
la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !
Les négociations de l'ONU sur le changement climatique reprennent ce lundi 1er juin à Bonn. Sur la base d'un texte qui élude quelques-uns des nœuds fondamentaux de la crise climatique, notamment la gestion des réserves prouvées d'énergies fossiles et l'avenir de la libéralisation du commerce mondial.
Par Maxime Combes
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En confiant une partie du financement de la conférence de l'ONU sur le changement climatique à des champions de la pollution, François Hollande et Laurent Fabius polluent les préparatifs de la COP21 et sabotent sa crédibilité. Une décision absurde pour qui annonce vouloir une conférence « historique » !
Par Maxime Combes
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Ces 20 et 21 mai, l'Unesco et François Hollande accueillent la conférence « Business et climat », en présence de la plupart des multinationales les plus polluantes de la planète. Comme si la lutte contre les dérèglements climatiques pouvait être confié à ceux qui en sont à l'origine.
Interrogé à plusieurs reprises, le gouvernement nie les implications climatiques du Tafta. A l'occasion de l'audition de Matthias Fekl, ce mardi 5 mai, à l'Assemblée nationale, voilà sept questions documentées, comme autant d'arguments, à ce sujet : Tafta ou climat, il faut choisir !
Le gouvernement français souhaite que 20% de la facture totale de l'organisation de la Conférence internationale de l'ONU sur le réchauffement climatique qui se tiendra à la fin de l'année à Paris soit financée par des entreprises privées. Plusieurs champions des énergies sales et du lobby contre la transition énergétique seraient sur les rangs, ainsi que d'autres multinationales apôtres du greenwashing.
Par Maxime Combes
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La Commission européenne a mis sur pied un groupe d'experts sur les hydrocarbures non-conventionnels. Invité à le rejoindre, j'ai renoncé à participer à un groupe de travail qui revient à donner « carte blanche » aux industriels et à l'exploitation des hydrocarbures de schiste en Europe.
Par Maxime Combes
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Il y avait Claude Allègre (and co) qui niaient le réchauffement climatique ou son origine anthropique. Il y a dorénavant des climato-sceptiques bien plus dangereux : ceux qui ne prennent pas au sérieux les exigences climatiques et qui soutiennent l'exploitation des énergies fossiles, comme l'illustre le débat autour du rapport commandé par Arnaud Montebourg.
Par Maxime Combes
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Naomi Klein publie son nouveau livre, Tout peut changer et montre comment prendre au sérieux le changement climatique « change tout » (nom du titre du livre en anglais, This changes everything) et implique de remettre en cause le cœur même du capitalisme. A cette occasion, deux conférences-débats ont été organisées à Paris et Saint-Denis par Attac France, 350.org France, Médiapart, Basta et Actes Sud.
Par Maxime Combes
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Le projet de loi relatif à la biodiversité vient d'être voté en première lecture à l'Assemblée nationale. Malgré les plus vives réserves de plusieurs associations, les députés ont institué des obligations de compensation et des banques de biodiversité qui transforment la nature en actifs financiers.
Beaucoup ont parlé de l'appel de Manille lu par Marion Cotillard lors du voyage présidentiel de François Hollande aux Philippines. Peu l'ont analysé avec précision, sauf à dire qu'il ne contenait rien de spectaculaire. Ce n'est pas vrai. Il est spectaculairement sans ambition et régressif. Analyse.