Les banquiers adorent les prêts immobiliers longs, qui ligotent le client pour longtemps. Ils font miroiter un taux bas, mais se rattrapent largement sur l’assurance emprunteur, que le législateur essaie en vain de leur disputer.
Ce qui définit l’Union, c’est ce qui est important pour elle.
C’est donc ce qu’elle sanctionne.
Cela définit en creux et ce qu’elle n’est pas, et ce qu’elle va devenir.
En 1945, la démocratie française a pris le contrôle de la Finance et créé les 30 glorieuses. Puis elle a abandonné ce pouvoir aux financiers. Elle peut le reprendre.
On entend souvent critiquer l’interdiction qui serait faite aux procureurs de poursuivre la fraude fiscale sans plainte préalable du ministère des finances, surnommée le « verrou de Bercy ». Mais ce verrou n’existe pas.
Notre président demande d’intensifier la lutte internationale contre les paradis fiscaux ; vœu pieux. Mais ne lutte pas en France. Des citoyens fortunés échappent à l’impôt grâce à des sociétés écrans à l’étranger. On nous dit qu’il faudrait une coopération internationale, qui n’arrive jamais. Alors qu’on peut facilement résoudre le problème au seul niveau national, et sans attendre.