On nous a répété pendant des siècles que le travail était une vertu, une voie vers la dignité, parfois même vers la liberté. Mais cette illusion s’effondre dès qu’on regarde la réalité en face.Le travail, tel qu’il est organisé aujourd’hui, n’émancipe pas : il enchaîne.Il ne libère pas : il soumet.Il ne construit pas des vies : il les use, les broie, les réduit à des chiffres de productivité.
On nous explique doctement que si le peuple ne fait plus d’enfants, ce n’est pas parce qu’il n’a plus de sous, ni parce qu’il a peur de la guerre, ni parce qu’il respire du glyphosate au petit déjeuner. Non, c’est parce qu’il est devenu infertile. Comme si l’utérus du prolétaire avait signé un pacte avec le FMI.
Publié en 2005 par Jean-Claude Gawsewitch, est un essai coup de poing signé par Jean-Paul Brighelli, enseignant agrégé de lettres et chroniqueur engagé. L'ouvrage à le mérite d'interroger.
Mediapart à oublié Lacan? Le politique ne se comprend pas sans l’inconscient. Car le sale ne se limite pas aux comptes offshore ou aux conflits d’intérêts. Il est aussi dans les pulsions, les fantasmes, les refoulements. Le politique n’est pas qu’un champ de corruption : c’est un théâtre de désirs.
Alors que les gouvernements se présentent encore comme les garants de l’intérêt général, une autre réalité s’impose : celle d’une dépendance croissante aux infrastructures privées, techniques et numériques. Énergie, données, logistique, sécurité… les fonctions vitales de nos sociétés sont désormais entre les mains d’acteurs que personne n’a élus.