En hommage à tous ces élu.es à travers le livre de Bardella, et qui nous prennent pour des nuls.Voici leur carnet de doléances, version trash.Un inventaire à la Prévert, mais sans poésie, ou plutôt, avec la poésie noire de notre époque.
L’incarcération de Nicolas Sarkozy illustre une fois de plus l’impasse du tout-carcéral. Quand l’extrême droite s’emballe, elle brandit la prison comme solution miracle, comme si l’enfermement pouvait guérir les maux d’une société malade de ses racismes et de ses tares.
Une extrême droite piteuse. Ca devait arriver. Il avait fait de la vie une course, mais il avait oublié que le but n’est pas d’arriver premier. La vraie victoire, c’est de marcher ensemble sans piétiner personne.
Hier, je suis tombé sur une information capitale : il faut protéger les ruisseaux. Tous. Car ils irriguent en profondeur le pays, comme des veines discrètes mais vitales. L'eau, c'est l'internet du monde ( la mémoire du vivant *).
Bourdieu * l’avait déjà dit, et nous l’avons oublié : les mots sont des armes. Et depuis plus de trente ans, ils sont retournés contre ceux qu’ils devraient défendre.La droite, l’extrême droite, mais aussi les socialistes, ces virtuoses du renoncement. Le vocabulaire des fascistes s'impose de plus en plus.
Depuis des années, les gouvernements tapent autant qu’ils le peuvent sur les retraités. Nous sommes devenus les nouveaux coûteux, les fainéants enrichis sans travaille, les normaux-inutiles *** . Bienvenu dans Le langage des fachos, ( Novlangue).