« De rien rien ne peut venir », dit le Roi Lear de Shakespeare. Aujourd'hui, le silence engendre le silence - et en l'absence de son, les légions de la tyrannie gagnent du terrain sur nous, et sur vous.
Le silence tue : ne nous tuez pas. » (Sulayman Al Bassam, tribune de 16 octobre 2024, Médiapart)
Aujourd'hui, 21 janvier, j'aurais nettement préféré aller marcher dans la neige avec Alioune. Si la loi passe, l'an prochain, il y aura sans doute encore de la neige. Mais je n'irai pas marcher avec Alioune. Alioune actuellement n'a pas de titre de séjour. l'an prochain, peut-être sera-t-il considéré comme un délinquant. La loi d'immigration est anti-moi, anti-nous, elle nous attaque.
La poésie nous enseigne combien les mots, quand ils viennent du coeur, tracent des voies essentielles. J'ai lu l'article de Joseph Confavreux publié le 8 novembre : Dans le cimetière numérique de Gaza.
Il m'a semblé qu'avant que la douleur n'ait un camp, elle nait des visages.
J'ai écrit un texte que j'aimerais partager en hommage aux victimes des bombardements.