Hier, la peur « du Rouge » et des intellectuels « marxisants » tenait lieu de programme et de prêt-à-penser pour ceux qui prétendaient défendre le monde libre. Aujourd’hui, la première est complétée par une autre: celle de « minorités indigènes » forcément capables, grâce à leurs réseaux et à leurs nombreux complices au sein de l’institution universitaire, d’imposer leur dangereuse « tyrannie. »
Imposé tout au long de la Troisième République dans les différences colonies de l'empire, le travail forcé imposé aux populations "indigènes" a fait des dizaines de milliers de victimes. Il doit être désormais reconnu comme un crime contre l'humanité.
Il n’y aura pas de « marée populaire » digne de ce nom ni de « Tous ensemble » unitaire, solidaire et démocratique sans les habitant·e·s, les militant·e·s et les nombreuses associations qui œuvrent depuis des années dans les quartiers. Il est urgent d’y travailler.
Le 19 mars, Le Figaro a publié une tribune intitulée : « L’appel des 100 intellectuels contre le séparatisme islamiste ». Je réagis aujourd'hui : «Sans être d’accord, je pensais que j’allais humer l’air vif des sommets ; je n’ai fait que respirer les remugles d’eaux troubles et grasses, agitées par des poncifs rebattus qui courent comptoirs et rues».
L’idolâtrie républicaine gagne la France comme autrefois la vérole, lorsqu’elle s’abattait sur le bas-clergé qui n’en pouvait mais. Pour être différent, assurément, ce premier mal n’en est pas moins grave au regard de ses conséquences sur les individus atteints et sur ceux qui tentent de le combattre.
L'universitaire Olivier Le Cour Grandmaison rappelle ici que le «racisme d’Etat est parfaitement compatible avec un régime démocratique ou républicain dès lors que certaines catégories de citoyens et d’étrangers racisées sont victimes de discriminations systémiques liées à des pratiques dominantes au sein d’administrations et d’institutions spécialisées, la police par exemple».