L'universitaire Olivier Le Cour Grandmaison rappelle ici que le «racisme d’Etat est parfaitement compatible avec un régime démocratique ou républicain dès lors que certaines catégories de citoyens et d’étrangers racisées sont victimes de discriminations systémiques liées à des pratiques dominantes au sein d’administrations et d’institutions spécialisées, la police par exemple».
Ni statue, ni avenue ! Bugeaud ? Une insulte permanente à l’émancipation des peuples et aux Algériens en particulier, et à la République qu’il a toujours combattue et haïe. Si scandale il y a, il n’est pas dans le fait d’exiger que ses statues disparaissent et que son nom soit effacé de l’avenue parisienne qui l’honore encore, mais dans l’existence même de ces hommages toujours rendus au bâtisseur sanglant de la France coloniale et à l’ennemi de l’égalité, de la liberté et de la fraternité.
Sur les origines philosophiques et politiques de l'idée d'Europe. Un retour aux textes de l'Abbé de Saint-Pierre, aujourd'hui oubliés alors qu'ils ont notablement influencé J-J. Rousseau et E. Kant.
Le mardi 17 octobre 1961, trente mille Algériens, souvent en famille, manifestent pacifiquement, à l'appel du FLN, dans les rues de la capitale contre le couvre-feu raciste qui leur est imposé par le préfet de police, Maurice Papon et le gouvernement. Ils furent raflés et massacrés. Les estimations sérieuses font état de près de 300 morts. C'est de cet événement que traite cet ouvrage collectif.
Saisir la domination coloniale, sous la Troisième République, au plus près des acteurs de cette domination dans les territoires de l'empire. Comment s'établissent les relations avec les "indigènes"? En quoi permettent-elles d'entretenir la supériorité des Blancs et l'infériorité des autochtones constamment traités comme des assujettis? Telles sont quelques-unes des questions abordées ici.