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[Rediffusion] Le Front populaire et ses grandes figures du mouvement ouvrier français sont de nouveaux sollicités par certains qui pensent y trouver des orientations et des modalités d’action susceptibles de les aider à résoudre les problèmes présents. Il faut rappeler que les audaces réformistes des uns et des autres n’ont, à l’époque, jamais atteint les territoires de l’empire.
    
    
        
     
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Les attentats terroristes de janvier et novembre 2015 ont révélé ceci : l’épuisement de toute politique progressiste défendue par le chef de l’Etat, le gouvernement et le Parti socialiste. Nous sommes les témoins non d’un « compromis historique », que certains appelaient de leurs vœux, mais d’une compromission désormais généralisée et assumée avec les forces de la réaction.
    
    
        
     
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Savoir pour agir. Agir pour savoir. Enseignant-e-s, chercheur-e-s, militant-e-s associatifs, syndicaux et/ou politiques, il nous faut, contre les divisions académiques et institutionnelles établies, et contre ce nouvel obscurantisme qui prospère, conjuguer nos forces, organiser et multiplier les universités des quartiers populaires. Un lien actif à la fin du texte permet de signer cet appel.
    
    
        
     
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En janvier dernier, le président et ses ministres commémoraient « l’esprit de Charlie », onze mois plus tard, ils sont l’esprit de police. Gouvernement, parlementaires: tous prétendent commander aux événements ; ils ne font que s’y soumettre car ils ont peur.
    
    
        
     
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Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d'arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants. 
    
    
        
     
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Dimanche 19 avril 2015. Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire a déposé une gerbe devant le mausolée de Saal Bouzid, jeune scout algérien assassiné le 8 mai 1945 par un policier français dans la rue principale de Sétif en Algérie. De quoi était-il coupable ? D’avoir osé manifester pacifiquement, en portant le drapeau de l’Algérie indépendante, avec plusieurs milliers d’autres « indigènes » pour exiger la libération du leader nationaliste Messali Hadj et pour défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. 
    
    
        
     
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Lundi 1er décembre 2014. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a beaucoup à se faire pardonner depuis la mort de Rémi Fraisse, publie dans le journal Libération une tribune pour défendre une « réforme ambitieuse de l’asile » conforme, selon lui, à la tradition et aux valeurs républicaines. 
    
    
        
     
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Lundi 1er mars 1880. Discours du ministre de la Marine et des Colonies, l’amiral Jauréguiberry, au Sénat. « Des possessions, en nombre assez considérable, sont venues augmenter celles que nous avions déjà. (…) Dans toutes ces annexions, on s’est formellement engagé à respecter (…) les traditions de toutes ces tribus et, dans ces traditions, figure au premier rang, ce qu’on appelle l’esclavage, mais qui n’est, pour parler plus exactement, qu’une espèce de servage héréditaire. 
    
    
        
     
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Monsieur le Président, par la présente mon intention est « d’écrire chose utile à celui qui l’entend » en m’inspirant, fort modestement, du célèbre auteur de cette citation : le très avisé Machiavel. Aux dires de certains, votre prédécesseur socialiste à l’Elysée, François Mitterrand, aurait été sensible à ses enseignements.