Les maires de Bethléem, Jéricho, Ramallah rappellent à Madame Hidalgo, maire de Paris, que la campagne BDS vise à l'obtention par des moyens non violents du respect du droit et de la cessation de l'occupation-colonisation de la Palestine, objectifs que la communauté internationale a été incapable d'atteindre 67 ans après la création de l'état d'Israël.
Le cap des 7500 signatures a été dépassé et de nouvelles iniitiatives apparaissent. La fronde judiciaire initiée par les propos de Manuel Valls, Harlem Désir et d'autres n'est pas prêt de retomber.
Bientôt 6000 signataires, de tout âge et profession, de l'appel à boycotter les produits israéliens. Parmi eux, plusieurs noms connus, notamment ceux des caricaturistes Siné et Tardi et de juristes-experts en droit international. Et ce chiffre est loin - très loin - d'épuiser le potentiel.
Permission accordée. Job bien faite. Les soldats se congratulent. Pendant ce temps, le gouvernement Netanyahou s'affaire à faire taire les voix israéliennes dissidentes.
Depuis le 1er octobre 2015, les Palestiniens dénombrent 175 tués et 14 470 blessés. Qui a pris connaissance de ses chiffres dans les médias français ? Que propose la communauté internationale ? Pour beaucoup, la campagne BDS apparaît l'unique alternative n'en déplaise à ses opposants.
Anne Bernas de RFI relate un voyage dans le quotidien effrayant de millions de Palestiniens depuis des décennies, un voyage conçu par MSF pour "exprimer le refus de contribuer à banaliser l'inacceptable".
Le Président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) a qualifié l’installation « In Between Wars » présentée actuellement par MSF à la Maison des Métallos "d’incitation à la haine" et "d’apologie du terrorisme". MSF demande instamment au Président du CRIF de retirer ses accusations injurieuses et menaçantes.