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POLARED - Petit observatoire des libertés académiques. Recherche, Enseignement, Démocratie

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Casseurs et politique française du maintien de l’ordre
Graffiti, Paris 13, 28 avril 2016 © Yves Pagès
Alors que l’écrivain Yves Pagès dénonce une « gestion paramilitaire des conflits sociaux » et procède à un « essai de désenfumage » sur la réalité des « casseurs » et les violences policières, deux sociologues du CNRS font la démonstration, dans une remarquable étude comparative, du « retranchement doctrinal de la police française ». Deux textes qui nous aident à penser. -
Etudiants, pas criminels! Soutenez Manon!
Que vaut un Etat qui fabrique de la violence et emprisonne les victimes d’un « état d’urgence » liberticide? Cinq ans de prison ferme requis contre Manon alors qu’elle voulait simplement défendre un manifestant qui se faisait matraquer. Après la police, c’est la justice qui devient l’instrument d’un gouvernement qui terrorise la jeunesse et propage la peur pour casser le mouvement social. -
Pour une radicalité non violente: bloquer l’économie!
© Languages1001Alors que la semaine qui commence constituera un tournant dans la mobilisation contre la loi Travail, les journées de manifestation fractionnées, avec leur lot de violences organisées par l’Etat lui-même, ont montré leurs limites. Seule une grève reconductible et des actions multiples d’occupation et de blocage de l’économie feront reculer le gouvernement. -
La fabrique de la violence
Evacuation policière de la Mairie d'Amiens © Les Jeunes d'Amiens contre la loi El KhomriCe 1er mai nous a fait respirer plus de gaz que de muguet. La manifestation parisienne aura confirmé que l’Etat est le premier organisateur de la violence. Avec la collusion de quelques médias qui lui servent de ventriloques, il cherche à mettre en scène une décrédibilisation et une criminalisation du mouvement social. Cette double manipulation ne doit pas passer. -
Grenoble : " Pas de matraque, juste un film!"
Rassemblement citoyen du 31 mars à Grenoble © Stéphane TrouilleLe 31 mars quelques centaines de personnes étaient rassemblées dans le parc Mistral pour voir Merci patron!, le film de François Ruffin. Interdiction de la préfecture, matraquage du public et mise en scène d'une émeute urbaine. 20 interpellations et dix blessés. Témoignage et reportage filmé sur les événements. -
Répression policière : Caen retranché
Témoignages. Un étudiant de philosophie et un personnel précaire de l'université de Caen décrivent et analysent la répression policière que subit la jeunesse de la ville normande. Une trentaine d'interpellations depuis le 15 mars. Le 1er avril l'université était totalement fermée. Le 24 mars un étudiant faisait un arrêt cardiaque, dans un contexte de fortes tensions. Sa vie n'est pas en danger. -
Une urgence: mettre fin à la violence aveugle de l’État
Manifestant de Nantes, 24 mars 2016 © Nathalie Bourreau
L’adolescent du lycée Bergson frappé d’un violent coup de poing a fait le tour du web : l’IGPN a été saisie. Un militant matraqué à Nantes : une seconde enquête est ouverte. Parmi les multiples violences commises par les CRS les 17 et 24 mars, un enfant de 13 ans, matraqué par un policier, lui répond : « Interroge les gens avant de frapper ! ». -
Le sang, la colère et le printemps
Université de Strasbourg, La marguerite et le bouclier © dna
Le gouvernement Valls veut-il un nouveau Rémi Fraisse ? La répression policière qui s’est abattue cette semaine sur la jeunesse de France met à nu un pouvoir qui a fait le choix de l’intimidation et de la radicalisation, aux seules fins de discréditer la contestation de la loi « Travail ». La responsabilité des présidents d’université est aussi lourdement engagée. -
La destruction du Code du travail n’aura pas lieu
Un espoir se lève ! Face à la contre-révolution libérale commanditée par le MEDEF et ourdie par un premier ministre autoritaire, la jeunesse s’organise et refuse d’être une génération sacrifiée sur l’autel de la précarité. Dès le 9 mars, tous ensemble, salariés du privé et du public, chômeurs, étudiants, citoyennes et citoyens attachés à nos droits, mettons un point d’arrêt à la loi-Travail ! -
Relaxe de Bernard Mezzadri: réaction de l’universitaire et analyse de Plínio Prado
Tirant les leçons de son procès, Bernard Mezzadri nous invite à « revendiquer haut et fort nos droits et libertés ». Plínio Prado, maître de conférences en philosophie, analyse avec acuité une « affaire-symptôme » d’un pouvoir qui instrumentalise la justice pour « faire courber un outrageant » et « éluder l’affaire Manuel Valls ».
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