Le blog de Pascal Verrier

Du plaisir et de la nécessité de se confronter aux authentiques copies sur papier de nos élèves de philosophie. Un travail essentiel, une expérience radicale et nécessaire dont j'évoque le sens profond et décisif pour cette pratique commune aux élèves et à leurs professeurs. Il n'est pas certain que ce texte ne soit que nostalgie stupide !

Un travail documentaire dominé par l'utilisation de la technologie thermique. Travailler dans le noir. Une exposition remarquable et un livre magnifique aussi. Une phrase de Paul Cézanne en exergue: "Nous ne sommes qu'un peu de chaleur emmagasinée, organisée, un souvenir de soleil..."

Une société incapable d'enchanter autrement que par la fétichisation de la marchandise, sans valeur à transmettre, sans exemple de vertu dans la conduite des affaires du monde ne peut que saper l'autorité des professeurs. Ce délitement général non seulement manifeste l'inexistence de notre civilisation mais fait le lit de la barbarie.

Des essences d'arbres, des sujets fruitiers. Un conservatoire des espèces. Poème d'acclimatation sereine. L'art de l'accueil par la parole et le repas partagé.

La force du signe, empreinte du peindre.

Dans une traversée de l'infime pensée par Thierry Raspail, d'un dépli surgît un carré d'arbres, le velouté de Jan Kopp y fermente.

Apparaissent des traces quasi invisibles sur le galet d'Étioles dans les murs de béton de Roland SIMOUNET ouverts de forêt. Y Jardine l'enfouis.

Une oeuvre désoeuvrante faite de portes déportantes sur l'axe royal des Tuileries au château de Marly. Qu'est-ce qu'accéder à la terre ? A portée de terre ? Porté en terre ? Dé-porté ?

Une installation si légère qu'elle embarque vers les nuages

Une composition narrative de feu