Je regarde l'extrait de l'émission ONPC d'hier soir en podcast : l'agressivité d'Aymeric Caron (et de Léa Salamé) à l'égard de Jean-Luc Mélenchon est incroyable (je sais, il est payé pour ça mais à ce point!) La perversion de ce spectacle est telle que de faux indignés (Caron, Léa Salamé etc.) sous prétexte de rétablir la "vérité" parviennent à imposer de purs mensonges. A. Caron réussit ainsi (presque) à faire croire que J.-L. Mélenchon truque les chiffres de la retraite pour taper gratuitement sur Hollande, alors qu'il dit seulement... la vérité.
On m'a raconté dimanche (sans que je puisse savoir si c'est vrai ou non) que la suicidée de mon livre, qui s'appelait Perrine dans la vie, a été violée par "des" lambertistes dans les caves du 87 faubourg Saint-Denis. Qu’elle soit vraie ou non (je n’ai aucun moyen de le vérifier, et c’est peut-être une invention, étrange mensonge), je n'arrive pas à supporter cette histoire.
Vu ce soir au Forum des Images l'excellent film de Marcel Trillat sur la vie des travailleurs étrangers en France : Des étrangers dans la ville. Ce film drôle, pédagogique, sans colère apparente, rétablit d'autant plus efficacement quelques vérités : noté en vrac. L'accueil légal des étrangers en France : 0,33% de la population française! On est derrière la Tchéquie pour l'accueil des migrants. Il y a en France 400 000 sans papiers : CHIFFRE STABLE DEPUIS 30 ANS!!
Michèle Kiintz et le site Cerises m'ont demandé d'écrire une synthèse de mon intervention de samedi 6 septembre à l'Assemblée du Front de Gauche (dont l'unique mérite, semble-t-il, fut d'avoir manifesté, sinon encore la renaissance ou la... refondation, du moins la survie active du Front de Gauche).
Pourquoi le dirigeant actuel du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, sans parler du Président Hollande et de son Premier Ministre de droite, ne peuvent pas se réclamer de Jaurès :
J'appelle mes amis de la gauche et de la gauche de la gauche à la plus extrême vigilance dans l'expression de notre légitime indignation devant la poursuite de l'offensive militaire israélienne à Gaza : il est maintenant très clair qu'une manipulation politique de l'extrême-droite est à l'œuvre.
La Gauche n'est pas au pouvoir. La Gauche est dans l'opposition. C'est ce que le gouvernement de Valls lui-même vient de signifier à l'Assemblée nationale en demandant à ses députés aux ordres de suspendre l'examen des amendements (socialistes!) en attendant d'imposer le vote bloqué.
Manuel Valls vient de nous rendre un immense service en se découvrant politiquement dans un détail qu'on n'espérait pas aussi précis (voir l'analyse de Philippe Marlière de ce néo-socialisme de droite). Pour ne pas mourir, nous explique Valls, suicidons-nous : la Gauche doit se faire hara-kiri corps et biens parce qu'elle risque de perdre les élections.