Texte intégral de mon article[1], paru dans La part maudite de Georges Bataille, volume collectif sous la direction de Christian Limousin et Jacques Poirier, Classiques Garnier, septembre 2015, pp. 235-253.
Ce texte est paru dans L'Humanité mardi 15 septembre 2015. Pour les lecteurs du journal, l’écrivaine Pascale Fautrier, habituée du village du livre, a arpenté la Fête pendant trois jours. Elle nous livre son regard sur cet événement, ses rencontres, ses coups de cœur, et sa lecture des débats qui agitent la gauche.
La Une du Libé d'hier doublement suspecte : avec Michel Onfray en vedette à abattre. Etrange procédé d'exégèse de Laurent Joffrin, qui nous inflige sa prose contournée en surimpression de celle, passablement vide, de M. Onfray.
J'ai écrit ce texte dans la semaine qui s'est écoulée entre les résultats du référendum grec et la nuit du 12 au 13 juillet, et il a été publié dans L'Humanité le jour de la démission de Alexis Tsipras (21-22 juillet) dans la série "Lire le pays : 50 écrivains pour l'été". Merci à Pierre Chaillan et Alain Nicolas.
Gauche sociale et écologiste par Pascale Fautrier, auteure des Rouges (1). Ce papier est paru jeudi 7 mai dans la page Débats de L'Humanité.Dans le journal des rouges, fondé par Jean Jaurès, osons le dire : la survie d’une gauche de changement passe par son rassemblement dans un nouveau parti : la Gauche Sociale et Ecologiste.
Invitation à Alain Badiou et Frederic Lordon de poursuivre la controverse dans le cadre des Chantiers d'espoir : je reproduis ma réponse à un correspondant qui m'interpellait à propos de mon dernier billet. Cher X, je suis d'accord avec vous que mon modeste billet n'est certainement pas (et ne veut pas être) au niveau de l'œuvre philosophique d'Alain Badiou.
Alain Badiou a raison : « Ce sont les Rouges qu’il faut faire revenir ». Les Rouges : c’est-à-dire, remettre au centre du débat démocratique le cœur véritable du dissensus politique : la question de la répartition des richesses et la critique de l’accaparement capitaliste. Refuser que la politique soit confisquée au profit d’un affrontement entre croyants et non-croyants ou « laïcs ».
En lisant Le Monde des Livres de jeudi dernier[1], je me dis d'abord que, et c’est une bonne nouvelle, les écrivains ne sont pas un troupeau homogène vivant dans le même petit nuage en surplomb, d'où par miracle, ils réussiraient à s'extraire de la situation qui nous est faite pour y voir plus clair et plus juste, tous ensemble dans la même direction de lumière. Je réagis ici à ce débat en m’efforçant de le rendre lisible.
Oui, Frédéric Lordon, mille fois oui, "la gauche ne peut pas mourir". Et mille fois oui, la distinction droite-gauche est vitale, non seulement parce que c'est un rempart contre le "ni droite ni gauche" de l'extrême-droite, mais parce que oui, ce dont il s'agit est le nécessaire dépassement du règne désastreux et sans partage du capitalisme.