Les manifestations massives d'étudiants, lycéens et professeurs qui se succèdent depuis deux mois au niveau national au Chili, ont crééune crise politique gouvernementale. De huit ministres qui changent, seulement il y a quatre nouveaux. Les autres quatre jouent aux chaises musicales.Voir les vidéos à la fin.Photo, de gauche à droite, les UDI : Pablo Longueira, ministre d’ Economía, Andrés Chadwick, Secrétaire Général du Gouvernement, Joaquin Lavin ministre de la Planification et Julio Dittborn Vice-président UDI, à coté de Pinochet il y a 22 ans ; carton presque plein pour les héritiers du pinochetisme.
Cette après midi à la Cour d'Assises salle N° 3 de Paris les condamnations des inculpés dans la mort de 4 français entre le coup d'état en septembre 1973 au Chili et 1975 sont tombés :José ZARA HOLGER : acquitté, parce qu'il est décédé.Manuel CONTRERAS SEPULVEDA : perpétuitéPedro ESPINOZA BRAVO : perpétuitéJulio BRADY ROCHE : 30 ansMarcelo MOREN BRITO : 30 ANSMiguel KRASSNOFF MARTCHENKO : 30 ansOsvaldo RIBEIRO (RAWSON) : 25 ansEnrique ARANCIBIA CLAVEL : 25 ansRaul ITURRIAGA NEUMAN : 25 ansGerardo GODOY GARCIA : 25 ansJoaquin RAMIREZ PINEDA : 25 ansBasclay ZAPATA REYES : 25 ansRafael AHUMADA VALDERRAMA : 20 ansEmilio SANDOVAL POO : 15 ans, appelé comme ancien réserviste de l'armée au moment des faits, aujourd'hui il est un prospère entrepreneur à Temuco.
La Cour d’Assises de Paris -la plus haute juridiction criminelle française- ouvrira ce procès du 8 au 17 décembre 2010 pour juger les membres des Forces Armées du Chili impliqués dans l’assassinat, après le coup d'Etat de 1973, de quatre Français.ALPHONSE CHANFREAU,JEAN-YVES CLAUDET FERNANDEZ,GEORGES KLEINet ETIENNE PESLE
Vers deux heures cet après-midi [12 août 2010], vingt militants ont occupé l'ambassade du Chili à Bruxelles, en solidarité avec les Indiens Mapuche du Chili. Ils sont actuellement enchaînés dans l’entrée principale de l’ambassade, vêtus de costumes blancs avec le slogan "Liberté pour le peuple Mapuche".
Le Parquet Général de la Cour d'Assises de Paris a reporté sine die le procès contre les 15 membres de l'ancienne police politique de la Dictature Militaire Terroriste présidée par Pinochet, accusés de la disparition de 4 français au début du putsch du 11 septembre 1973