Il n'existe pas de droits civils et politiques efficaces tant que les Etats n'exécutent pas leurs obligations positives à garantir l'effectivité des droits économiques, sociaux et culturels.
La corruption des représentants des institutions devient un fait divers, un scandale ordinaire. Le Qatar cristallise les accusations alors que le phénomène n'a rien de nouveau. L'actualité qui secoue le parlement européen porte à s'interroger sur ce qu'il reste d'honnête dans le fonctionnement de la société et notamment en France, quand on lit Médiapart.
La plainte va soulever la question de la responsabilité de l'Italie, Malte, la commission européenne et l'agence Frontex dans le bilan catastrophique de plusieurs dizaines de milliers de noyés en Méditarrannée depuis 2014, au mépris du droit international et des droits humains. Questions sur la violence institutionnelle à rapprocher du projet de loi contre les migrants que dépose l'exécutif.
L'Ukraine est le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité depuis 2014. La Géorgie l'a été en 2008. Les gouvernements de l'UE n'ont pas cessé de commercer pour autant avec la Russie, tout comme avec la Chine, malgré les persécutions qui s'y passent, l'Iran ou Israël, par exemples. La fumisterie commerciale de l'axe du bien contribue à banaliser l'axe du mal.
Macron Ciotti Bayrou et Philippe viennent de faire adopter un texte permettant au patron de licencier un travailleur en invoquant une présomption d'abandon de poste, au prétexte d'une absence non justifiée : le travailleur n'a pas envoyé son arrêt maladie en LRAR et l'employeur prétend ne jamais l'avoir reçu (par ex.). Cette presomption peut se retourner contre le patronat.
La montée de l’extrême-droite est une conséquence de l’injustice fiscale et la manipulation démagogique des frustrations qu'elle provoque chez celles et ceux obligés de payer leurs impôts pour pallier les déficits que provoquent celles et ceux qui ont les moyens de se faire conseiller pour contourner l’impôt par l’optimisation fiscale que défend Macron.
Jean Epstein publiait aux Editions universitaires en 1987* un ouvrage qui propose une analyse prémonitoire éclairant rétrospectivement le débat politique. Celles et ceux qui tentent encore d’en passionner les autres, y trouveront l'explication de certains ressorts de la rhétorique présidentielle. La lecture complète de l’ouvrage est recommandée. Je n'en cite qu'un extrait.
L'intérêt de l'extrême-droite est de permettre à n'importe qui, comparé à elle, de passer pour un démocrate. Après l'avoir parrainée pour lui permettre d'être présente aux élections, voilà que Macron entonne l'air de la menace qu'il a semée ; tout en la défendant au nom d'un pluralisme selon « L’objectivité à la télévision, c’est 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les Juifs ».
La guerre en Ukraine donne a voir une strategie d’attaque fondee sur une volonte de terroriser les populations civiles en les prenant pour cibles au mepris du droit international humanitaire. Cette volonte de terroriser les populations souleve la question du terrorisme d’Etat et la repression des responsables au visa du droit international contre le terrorisme, en plus des autres crimes.
Je n'adoube pas Poutine, j'essaye d'attirer l'attention sur la contradiction du discours occidental et de son comportement qui le disqualifie. Il faut être exemplaire chez soi pour être crédible, avant d'invoquer le respect des droits humains et de la démocratie chez les autres. Ce n'est pas le cas.
Exemple du pluralisme de surface, de la démocratie à basse intensité ; l'émission est caricaturale de la déférence au libéralisme autoritaire. Ce n'est plus limité à Arthaud ou Poutou. Les chiens de garde mordent toute critique du paradigme qui provoque la crise climatique et les pandémies. Comment s'étonner de l'impopularité de certains journalistes ? De l'abstention ? De la contestation ?