Il n'existe pas de droits civils et politiques efficaces tant que les Etats n'exécutent pas leurs obligations positives à garantir l'effectivité des droits économiques, sociaux et culturels.
La montée de l’extrême-droite est une conséquence de l’injustice fiscale et la manipulation démagogique des frustrations qu'elle provoque chez celles et ceux obligés de payer leurs impôts pour pallier les déficits que provoquent celles et ceux qui ont les moyens de se faire conseiller pour contourner l’impôt par l’optimisation fiscale que défend Macron.
Jean Epstein publiait aux Editions universitaires en 1987* un ouvrage qui propose une analyse prémonitoire éclairant rétrospectivement le débat politique. Celles et ceux qui tentent encore d’en passionner les autres, y trouveront l'explication de certains ressorts de la rhétorique présidentielle. La lecture complète de l’ouvrage est recommandée. Je n'en cite qu'un extrait.
L'intérêt de l'extrême-droite est de permettre à n'importe qui, comparé à elle, de passer pour un démocrate. Après l'avoir parrainée pour lui permettre d'être présente aux élections, voilà que Macron entonne l'air de la menace qu'il a semée ; tout en la défendant au nom d'un pluralisme selon « L’objectivité à la télévision, c’est 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les Juifs ».
La guerre en Ukraine donne a voir une strategie d’attaque fondee sur une volonte de terroriser les populations civiles en les prenant pour cibles au mepris du droit international humanitaire. Cette volonte de terroriser les populations souleve la question du terrorisme d’Etat et la repression des responsables au visa du droit international contre le terrorisme, en plus des autres crimes.
Je n'adoube pas Poutine, j'essaye d'attirer l'attention sur la contradiction du discours occidental et de son comportement qui le disqualifie. Il faut être exemplaire chez soi pour être crédible, avant d'invoquer le respect des droits humains et de la démocratie chez les autres. Ce n'est pas le cas.
Exemple du pluralisme de surface, de la démocratie à basse intensité ; l'émission est caricaturale de la déférence au libéralisme autoritaire. Ce n'est plus limité à Arthaud ou Poutou. Les chiens de garde mordent toute critique du paradigme qui provoque la crise climatique et les pandémies. Comment s'étonner de l'impopularité de certains journalistes ? De l'abstention ? De la contestation ?
« C’est à la République de faire sa Révolution et c’est à son bras le plus puissant d’agir. Je veux bien sûr parler de l’école, et en particulier de nos meilleures écoles, celles que le monde entier nous envie. Rappelez-vous, (...). Il fut même un temps où l’Ecole Nationale d’Administration formait des serviteurs de l’Etat et non des banquiers ! » (Alice et le Maire - Nicolas Pariser)
Les journalistes ont une mission de service public, celle d'informer le public, dénoncer les falsifications ou les mystifications et garantir le pluralisme. Cela n'est pas du tout fait actuellement dans la perspective des présidentielles puisque l'essentiel se résume à commenter des postures et des personnes qui n'ont pas de programme et d'y inclure des personnes qui ne sont même pas candidates !
Le crime international est imprescriptible et le recel est une infraction continue. Il suffit d'établir la détention par le receleur du produit issu du crime. La démonstration peut être renforcée par la découverte de pièces comptables ou de contrats établissant le lien entre le crime international et le receleur, pouvant, éventuellement soulever la question de la coaction ou de la complicité.
2017 a mis au pouvoir des incompétents fascistoïdes qui mènent une politique de fermiers généraux. Leur liquidation judiciaire du pays et la régression sociale qu'ils imposent par une répression sanglante devraient logiquement les disqualifier aux yeux d'une profession de journalistes animée d'une esprit critique démocratique.