L'économie recherche en permanence son Graal, l'équilibre. La division du travail, des temps modernes à Ikea (qui intègre le client dans sa division du travail), ne facilite pas cet équilibre.
Le visual cognition lab de l'université de l'Illinois avait lancé l' expérience à laquelle ce petit film soumet l'audience des chaînes de télé londoniennes depuis que des publicitaires l'ont détourné pour en faire une pub en faveur de la protection des cyclistes à Londres.
Comment expliquer l'éclosion de la religiosité aux USA qui s'étend au monde entier sans éviter les bureaux des présidents George Bush et Nicolas Sarkozy ni l'intrusion du pasteur de Barack Obama dans le débat électoral américain actuel. Un débat où le candidat Obama perd soudain l' air franc auquel le public s'était habitué.
La question était posée par Albert Camus. On pourrait se la reposer : où nous mène le progrès ? Prenons Powerpoint, l'écran plat et le GPS. Ce sont de magnifiques inventions dont personne ne se passerait plus.Quels progrès apportent-elles ?
La croissance de l'entreprise passera à terme par la création d'une valeur d'usage supérieure: elles ne survivront quen se rendant préférable voire indispensable dans le quotidien de leurs clients, fournisseurs, membres du personnel et actionnaires.
De la marche blanche à celle de Joe, le peuple belge se mobilise alors que ses représentants politiques semblent prendre un malin plaisir à le diviser.
Le terme (the long tail) est de Chris Anderson. Dans son livre du même nom, il évoque comment la vente en ligne va bouleverser les business models de nombreuses entreprises.
Un juriste et juge de surcroît me disait son scepticisme à l'égard des utopistes. Et pourtant je crois que nous aurions pu nous mettre d'acccord. Je crois qu'une société sans utopie est une société réduite à chercher des placebo. Il en va ainsi de la nôtre, aujourd'hui. Sans utopie, on se replie dans le consumerisme, dans les marques. Dans cet essor du consumérisme les annonceurs se battent de plus en plus avec les mêmes armes et de moins en moins de rendements. Les responsables du consumérisme, les marketers, doivent bien reconnaître que seuls 10% de leurs nouveaux produits sont des succès.