Professeur Emérite à l'Université de Montpellier. Doyen honoraire de la Faculté de Droit. Président de la Convention pour la 6° République (C6R).
Montpellier - France
Par Paul Alliès
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Il avait rassemblé 19% des voix sur sa motion au congrès d’Aubervilliers du Parti socialiste en avril dernier. Emmanuel Maurel a organisé un colloque samedi 9 juin su Sénat : « Gauche, année zéro ».
Claude Alranq (voir sa biographie en fin d'article) est un acteur essentiel de l'occitanisme tel qu'il s'est enraciné dans le mouvement de Mai 68, puis dans des luttes sociales et culturelles. Leur mémoire n'est pas écrite. Aussi sa contribution (jusqu'ici inédite) à l'occasion de débats qui ont eu lieu cette semaine à Montpellier et dans l'Hérault a-t-elle de l'importance.
Par Paul Alliès
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Dans les commentaires de l’entretien avec Emmanuel Macron le 15 avril, la désignation du « trotskiste Plenel » comme figure politique du harceleur de président rencontre un certain succès.
Pas une minute des presque trois heures d'antenne sur la réforme des institutions que le conseil des ministres va adopter le 9 Mai prochain. Emmanuel Macron a néanmoins réussi à glisser sa conception très bonapartiste de la Constitution à propos de sa décision de frapper la Syrie.
La Convention pour la 6° République, attachée au moindre progrès démocratique possible, a exercé une veille empathique de la mise en oeuvre des promesses de réforme des institutions. Avant l'adoption du projet de loi constitutionnel par le conseil des ministres, son conseil d'administration vient d'en tirer à l'unanimité, un bilan négatif.
Par Paul Alliès
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La réforme des institutions sera-t-elle bientôt mise en scène à l’Opéra Comique ? Les dernières séquences inclinent à le croire. Et le solide répertoire français aide à imaginer la suite.
Par Paul Alliès
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Les évènements qui viennent de se dérouler à la Faculté de Droit de Montpellier ont conduit à la démission de son doyen. Leur violence semble en faire des faits exceptionnels, relevant de la délinquance plus que de la politique. On soutiendra ici une version exactement contraire où on rappellera ses racines historiques et ses incidences nationales.
On a eu beau accorder la plus grande attention à la révision annoncée par Emmanuel Macron il y a bientôt un an, le doute s’installe quant à son résultat. Si la plupart de ses objectifs pouvaient mériter le soutien, la méthode choisie a privilégié le pire du vieux monde politicien. La gauche aurait pu saisir l'occasion d'une mobilisation citoyenne, méprisée par l'Exécutif. Mais non.
On l’attendait au tournant Corse. Il aurait pu développer son idée de nouveau « droit à la différenciation ». Mais non. Ce qui fera son effet, c’est l’annonce d’une énigmatique « mention » de la Corse dans l’article 72. En ce moment, entre Macron et Larcher la Constitution fait du yoyo.
Par Paul Alliès
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Le président du Sénat a présenté hier mercredi 24 janvier, « 40 propositions pour une révision de la Constitution utile à la France ». C’est une opération bien dans la tradition de la seconde chambre : empêcher tout changement. Cela avec des accents trois fois indécents.