Paul Report

Retraité. Ancien magistrat administratif.

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  • Suspension de la réforme des retraites : une lettre rectificative à double détente ?

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    Paradoxalement, les parlementaires qui se prononceront en faveur de la suspension de certaines dispositions de cette réforme qui repose sur des bases juridiquement fragiles pourraient ainsi valider définitivement la fixation à 64 ans de l'âge d'ouverture du droit à la retraite, contrairement à celles et ceux d'entre eux qui, en s’opposant à cette suspension, confirmeront cette fragilité !
  • Jordan Bardella est sur le point de nous expliquer « Ce que veulent les français » !

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    C’est le titre du second texte signé Jordan Bardella que les éditions Fayard appartenant à M. Vincent Bolloré s’apprêtent à publier, un an seulement après la parution de son essai autobiographique intitulé « Ce que je cherche » : mais le titre « Ce que veulent certains français » n’aurait-il pas été plus approprié ?
  • L’affligeante hostilité de M. Retailleau envers les étrangers !

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    J'en ai assez de cette hostilité envers les étrangers exprimée sans relâche à droite et à l’extrême-droite. Mais pourquoi avoir peur d'en débattre publiquement, non pas entre politiciens professionnels et autres journalistes complaisants, mais face à des français issus de l'immigration, des vrais, qui savent de quoi ils parlent ? Pourquoi les médias ont-ils peur d'organiser de tels débats ?
  • Édouard Philippe a-t-il vocation à devenir Président de la République ?

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    En l’état actuel des choses, certainement pas. Il faudrait tout d’abord qu’il clarifie sa situation actuelle, notamment en démissionnant du Conseil d’État. Mais, plus important, il faudrait qu’il s’explique sur ses choix dans sa gestion calamiteuse des trois premiers mois de la crise sanitaire du covid, et présente ses excuses auprès de tous ceux qui en ont souffert et en souffrent encore.
  • Référendum sur l’immigration : pourquoi pas ... mais en ne posant qu'une question !

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    Je suis bien évidemment opposé à un référendum sur l’immigration, sauf à ne poser aux français que l'unique question suivante : « Êtes-vous disposés, vous-mêmes ou en l’exigeant de vos enfants, à exercer les emplois, même les plus sales et les plus pénibles, aujourd’hui occupés par des immigrés sans lesquels l’économie et la vie sociale en France se trouveraient gravement déréglées ? »