J’ai publié tôt ce matin un billet consacré à l’abolition de l’esclavage en 1848 qui a fait l’objet d’un commentaire de Jacky Dahomay, que je remercie, soulignant que « Schœlcher est l'un des rares à avoir posé le problème de l'égalité des femmes » : tel n’a pas été le cas, en effet, des révolutionnaires de 1792 et de 1794.
Victor Schœlcher mérite-t-il, sans discussion possible, d’être déboulonné à l’instar d’un criminel contre l’humanité comme l’étaient Staline, Ceausescu, Pol Pot ou d’autres de même espèce. Aimé Césaire pensait plutôt du bien de l’esprit de Schœlcher, mais certains affirment qu’il s’était trompé. Qui croire ?
Voici quelques réflexions à propos de certaines dispositions des décrets du 4 décembre 2020 autorisant le ministère de l’intérieur de gérer des fichiers comportant des informations nominatives personnelles, comme celles liées à « des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales » ou portant sur l’état de santé.
Le billet de la CIMADE « La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne » a permis à bien d’entre nous d’exprimer notre indignation face aux violences particulièrement choquantes perpétrées le 23 novembre dernier envers des migrants. Quelques rares abonnés n’ont pas été de cet avis, bien au contraire. Voilà ce que j’ai répondu (un peu tardivement) à deux d’entre eux.
Quelle honte d’entendre le ministre de l’éducation nationale afficher à ce point son mépris face à une affaire qui entache les missions dont il a la charge, des missions qui portent pourtant sur l’éducation !
Trop c’est trop ! Le pouvoir en place dispose encore de 18 mois pour achever son travail de transformation de notre démocratie en un régime autoritaire indigne de l’histoire de la France, de sa culture, de son âme. Les dégâts sont déjà impressionnants, et il est donc urgent de mettre un terme, toutes affaires cessantes, à cette volonté destructrice. En 2022, il sera trop tard.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament souligne que le confinement est « rendu nécessaire par la saturation des services hospitaliers » dont « la situation inacceptable et dramatique est l’aboutissement des politiques d’austérité prônées depuis vingt ans ». C’est exact et s’explique aussi par un niveau d’incompétence désespérant.
Emmanuel Macron vient de lancer sèchement que l’engorgement des hôpitaux publics « n’est pas une question de moyens, mais d’organisation ». Comme il a raison ! Son gouvernement dispose en effet d’un levier efficace pour organiser le désengorgement de ces hôpitaux en mettant à contribution les moyens dont disposent les hôpitaux privés. Mais, pour des raisons impénétrables, il préfère s’en passer.
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