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par Alexis TioukaSpécialiste en droit international et en droits des peuples autochtonesDepuis le site basé à Kourou : blada.comUn article en page 2 du France-Guyane daté du mercredi 26 février 2014 m'a interpellé. Cet article, titré « La Région veut maîtriser sa biodiversité », évoque entre autres la question de l'accès aux ressources génétiques et au partage des avantages. Il y est indiqué que la Région veut "gérer elle-même la biodiversité guyanaise" et qu' "Hélène Sirder veut étendre à toute la Guyane le dispositif relatif aux APA existant dans le Parc national". Résumons : la Région veut que les avantages soient "partagés" en sa faveur... Il me semble que cette institution laisse de côté une question cruciale dans ce domaine, celle des communautés autochtones et locales. Le dispositif que Mme Sirder souhaiterait voir étendre à l'ensemble de la Guyane n'aborde cette question qu'en surface.
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Dans la même verve que celle du Pacte de Développement de la Guyane adopté collectivement en février 1999 par l'ensemble de son entité collective vivante, (cf billet de blog précédent), ces quatre intellectuels antillo-guyanais en prennent fraternellement la mesure et le démultiplient dans "Le Monde" et à la face du monde totalisé pour faire valoir ce que de droit à conquérir sans tarder !
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LE DROIT À LA LIBERTÉ DE S'ADMINISTRERExtrait du Document d'Orientation d'un Pacte de Développement. Dans son intégralité au format pdf en bas de page.Ce texte, _émanant des collectivités majeures (Conseil Régional et Conseil Général), des Chambres consulaires, des organisations syndicales, de l'ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux et coutumiers de Guyane, que le premier ministre de l'époque, Lionel Jospin, prît comme une vexation (heurtant la dignité des principes républicains) et qui lui opposa un fin de non recevoir au point de n'avoir jamais voulu mettre les pieds en Guyane_ est le pur produit de l'intelligence plurinationale guyanaise. Il subissait alors le mépris collectif que l'exécutif métropolitain sait réserver aux peuples des extensions territoriales sous son autorité lorsqu'ils mettent en cause leurs dépossessions, leurs manques et les dépropriations dont ils font l'objet et qui font de leur histoire une présence à la limite du supportable.Préambule de 1946Art 16. La France forme avec les peuples d'outreme-mer une Union fondée sur l'égalité des droits et devoirs, sans distinction de race ni de religion.Art 17. L'Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroitre leur bien-être et assurer leur sécurité.Art 18. Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dot elle a pris la charge à la liberté de s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l'arbitraire, elle garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques et l'exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus."A considérer des faits simples et évidents tels les différences ethnoculturelles entre la société guyanaise et la société française ; à admettre qu'au delà de l'héritage d'une histoire commune pour partie, les liens entre la France et la Guyane n'ont à ce jour relevé pour l'essentiel, que du principe imposé que la Nation est une et indivisible, de la LOI REPULICAINE et des règles administratives unilatéralement déterminées, il n'est pas nécessaire de recourrir au procès du cortège des méfaits de l'histoire de la colonisation pour reconnaitre et accepter la revendication des communautés de Guyane à s'administrer librement."
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AGO ! AGO ! AGO !
Mouché Gran Pyé Bwa ! Édwar ! To lésé nou ! OH !
Mé soutou, to lésé pou nou lanmou Tou-Mond-a pou nou partajé,
Sa réjyon tounov di latè-a koté kifo nou tout rantré ansanm, nou chak annan nou lopasité ! OH !
Mé roun di nou Gangan-yan, ki menm si i alé, pa alé ké so sigré !
O kontrè, i lésé yé tout bay nou, pou nou vé rété apézé, plen ké fors andan nou rélasyon ké tout nou konpanyen asou laté-a !
Nèg-Maron, Tayèr-Eskiltèr di lang fransé-a viré toularo la Bézaudin !
Adyé, Mouché Gran Pyé Bwa, to rakaba-yan fon ké bokou-bokou, é to pitit-yé ki sa dé poèt menm, sa ki dèyè pòkò touché !
Pièr.Ans Cafard (Cap 110) lé 9 févriyé 2011 : trwazèr dmaten. Traduction
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Site de Rot-Kozé. En réponse à une question écrite du sénateur maire de Kourou, la France réaffirme son refus obstiné de signer la convention 169 de l'O.I.T relative aux droits des peuples autochtones. Elle argumente son refus en mettant en avant le préambule de sa constitution sur l'unité et l'indivisibilité du peuple français.
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Sitio guayanalibre.com + Sitiio SIESE (Seminario Ibéroaméricano des Estudios Socioéconomicos).
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Mesdames, Messieurs les Présidents et Chefs d'Etats.Mesdames, Messieurs les représentants diplomatiques.Mesdames, Messieurs les Présidents des collectivités.Peuples de la Patria Grande.Peuple Guyanais.
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Extrait du site www.mondialisation.ca. Centre de recherche sur la mondialisation.L’unanimisme est suspect. Statufié de son vivant, l’homme politique Mandela fut et reste toujours très utile aux puissants et aux puissances d’Occident depuis les années 1990. Ceci explique son Prix Nobel de la Paix –prix bien décrépit et discrédité on le sait- décerné en 1993. Les propos répétés à l’occasion de son décès par les médias et les dirigeants occidentaux, comme incantations universelles, disent, ressassent, répètent que ce fut l’homme de la paix, de la réconciliation et du pardon. Un prêt-à-penser, un vaccin anti-1789, un kit idéologique en papier cadeau faisant fonction d’antidote définitif contre cette fâcheuse tendance des peuples opprimés, des classes sociales opprimées, des gueux de partout dans notre planète, à résister et essayer de s’émanciper y compris violemment, à lutter avec touts les moyens possibles, à se battre radicalement, à se révolter et à faire des révolutions pour tourner pour de vrai les pages et périodes sombres de l’histoire, de leur histoire.
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Câble de l'agence officielle d'informations de la République d'Argentine, Telam. 29/11/2013NotaUniversidad Nacional de Lanús21:30 horasZaffaroni alertó que todavía existen “residuos indignantes” del colonialismo en América Latina.El ministro de la Corte Suprema, Raúl Zaffaroni, afirmó que existen “residuos indignantes” del colonialismo en América latina y advirtió que la “violencia social” y el “racismo” son consecuencias de esa práctica llevada adelante por los países dominantes.
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L'ŒUVRE DE NELSON MANDELA : "UN COMBAT EN PLENITUDE DE FONDATRICE CONTESTATION !" (in Wit Flèch !).