Le blog de Plume écrit et crie

On connaissait déjà les "dispositifs anti-SDF"... On avait compris la logique macronienne consistant à envoyer les migrants à la campagne... Les Jeux Olympiques apparaissent comme l'événement rêvé pour accentuer cette politique inhumaine de dissimulation de la misère...

La transformation de Pôle Emploi en France Travail, simple changement de façade ou révolution profonde? Ni l'un ni l'autre: un renforcement des logiques qui s'accroissement de jour en jour dans l'aide aux publics fragilisés: prédominance des devoirs sur les droits, contrôle accru, injonctions multiples et décorrélées des situations, conditionnement croissant des aides sociales...

Bien sûr, une réponse un temps soit peu "éthique" consisterait à dire que "oui". Mais qu'en est-il dans la réalité?

Il paraît que le monde entier nous envie notre système de soin. Pourtant, alors qu'il part à vau l'eau, que fait-on pour le préserver?

Nous aurions trop tendance à l'oublier: la démocratie est une construction, jamais acquise, toujours remise en question...

Combien sommes-nous à ressentir la solitude? Combien de personnes souffrent de ce sentiment pourtant si "universel"? Mais alors si ce "mal" est finalement partagé par tant d'individus, ne serait-il pas temps de le combattre?

Il y a ces gens qui meurent d'une overdose, D'autres qui se suicident pour oublier la douleur de l'addiction, D'autres qui meurent à petit feu des effets physiques et psychiques de la drogue, D'autres encore qui meurent d'un règlement de compte entre dealeurs, Quand enfin leurs assassins croupissent dans nos prisons insalubres...

Quand je vois les statistiques du nombre de personnes ayant des troubles dépressifs... Quand je vois tous ces gens touchés par la maladie, le (dés)amour, la solitude, la peur de l'avenir... Je me demande combien y-a-t-il de gens vraiment heureux sur cette terre... Alors pourquoi nous sentons nous toujours obligés de "faire semblant" que tout va bien?

En psychiatrie, on appelle cela la "décompensation"... L'individu lambda parlera de quelqu'un qui "devient fou, perd la tête"... Et tout cela sera alors interprété sous l'angle de la psychiatrie et de la folie...alors que la cause est profondément SOCIALE

"Quand on tient à quelqu'un, on le retient"... Cette phrase, utilisée dans la prévention des accidents de la route en état d'ivresse, est-elle toujours vraie? En attestent les débats intenses sur la fin de vie...