Esquissé d'un trait, spontanément, quelques jours après la mort de George Floyd et sa couverture médiatique, un chant sur les dénis de la haine de soi, ceux qui mènent souvent à rendre respectables, et même fondées, les violences symboliques les plus intolérables.
L’histoire des contre-pouvoirs artistiques et intellectuels rappelle que nous ne sommes jamais complètement débarrassés de l’inconscience aveugle et de l’ignorance arrogante. Et si les démocraties occidentales s’obstinent à ne pas vouloir rétablir la familiarité avec l’étranger, elles ne sauront survivre aux crises structurelles et existentielles actuelles.
Le public attend du musicien qu’il propose des rendez-vous musicaux live sur les réseaux sociaux. Entre ceux qui ont décidé de lâcher définitivement Facebook et les autres qui, se soumettant aux règles tacites du slogan, produisent une conduite conforme à la reconnaissance d’un groupe fictif, que peut-on apprendre des usages sociaux de la communication artistique en temps de confinement ?
Suite au visionnage du long métrage de Maria Schrader “Avant l’aurore” (2016) sur les sept dernières années de Stefan Zweig (1936-1942), il m'est revenu en mémoire que cet homme épuisé, enchaîné à la fatalité d’un exil sans fin, écrivait dans les mois qui ont précédé son suicide un très bel essai sur Montaigne.
En sacralisant le vagin, l’homme a pu exercer le contrôle de l'appareil reproducteur féminin et légitimer la violence symbolique sur la sexualité féminine.
Le "vidéoclit" androféministe d'Antiquarks propose une contribution artistique à la critique de l'ordre arbitraire masculin. Pour une féconde amitié entre femmes et hommes.
De plus en plus de jeunes sociologues, ethnologues musiciens ou acteurs de la vie musicale étudient la musique dans le cadre de leur recherche (Le Guern, 2005). Mais peu sont les musiciens qui se servent des avancées épistémologiques de la sociologie critique dans leur recherche artistique et pédagogique.