L’islamisme = l’islam politisé = courant politique islamique qui instrumentalise la religion, pacifiquement ou violemment, pour instaurer un État théocratique régi par la Sharia qui, rappelons-le, est1…
une œuvre humaine hautement fluctuante [1]. L’objet principal de ce blog est de combattre, par la plume, l’islamisme, sous toutes ses formes.
Pour faire court, disons en une phrase pourquoi il faut combattre l’islamisme. L’islamisme est le tombeau de la liberté de pensée et le tolérer au nom de la liberté de pensée, c’est amputer cette même liberté de pensée et envoyer un désaveu fort à l’égard de tous ces musulmans qui se battent pour un islam des lumières, le plus souvent, au risque de leur liberté, de leur intégrité physique - et j'en sais quelque chose [2] - voire de leur vie, car, ne l’oublions pas, l’islamisme opère par l’intimidation, la violence, la terreur, le crime, et, aussi, par l’instrumentalisation des principes républicains et des processus démocratiques auxquels il ne croit que pour noyauter les institutions, en vue de sa solution finale : le monde musulman n’a pas besoin d’islamisme, réel vivier du terrorisme, affirmation dont une preuve on ne peut plus claire est fournie par le fait qu’Abou Bakr al-Baghdadi, le Calife-autoproclamé, fondateur-chef-suprême de Daech, est un ancien «frère», qu'Abou Iyadh, le chef du mouvement terroriste Ansar- al-Sharia, a fait ses écoles chez le parti islamiste tunisien Ennahdha, au temps où il s’appelait MTI (Mouvement de la tendance islamique) et qu’Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri, son successeur à la tête d'Al-Qaida, ont fait leurs écoles chez les «frères» [3] - d’ailleurs, je suis de plus en plus convaincu que l'on ne peut pas devenir un islamiste radicalisé sans avoir été auparavant un islamiste non radicalisé - le monde musulman a besoin d’un islam revisité, s’appuyant sur un Coran affranchi des contextes de sa révélation et de sa transmission, démêlant le temporel de l’éternel et le conjoncturel de l’universel - complètement libéré des valeurs véhiculées par l’islamisme, en particulier les valeurs qui discriminent, qui excluent, qui séparent, qui divisent, qui retranchent, qui musellent la liberté d’expression et ignorent la liberté de pensée et les libertés individuelles, valeurs qui montrent qu’il existe une antinomie certaine entre l’islamisme et la culture des droits humains, valeurs qui sont l’antichambre de celles qui massacrent et qui tuent [4] - le monde musulman a besoin d’un islam revisité, disais-je, un islam qui soit Ijtihad (= effort de réflexion) et non Djihad, cheminement spirituel et humaniste, et non barbe, ou voile, ou je ne sais quoi encore !, ni course au pouvoir politique, ni à tout autre pouvoir, un islam retrouvant ses valeurs fondamentales portées par ses penseurs éclairés, d’hier et d’aujourd’hui. Aussi, pour le bien-vivre-ensemble, l’islamisme est à combattre, sous toutes ses variantes, où l’on se trouve, car, qu’on se le dise, son projet ne se limite pas aux pays musulmans, mais, englobe les pays de la planète entière.
NOTE : Ce texte est paru, avec le titre «Pour faire court, disons en une phrase, pourquoi il faut combattre l’islamisme! », sous le lien suivant où l’on peut trouver les références [1], [2], [3] et [4] qui y sont mentionnées :
https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/110916/pour-faire-court-disons-en-une-phrase-pourquoi-il-faut-combattre-l-islamisme
S’il devait y avoir un mois de l’année dans la caractérisation de l’ADN de l’Histoire contemporaine de la Tunisie, contemporaine dans le sens anglo-saxon du terme [1], celui-ci ne pourrait être que le mois de janvier. En effet, les évènements les plus importants de cette Histoire ont eu lieu, quasiment tous, au mois de janvier, comme le démontre l’inventaire suivant.